colline_automne_by_louisianneJe suis une optimiste.

Un coup de blues, une période noire, et c'est toujours mon optimisme qui prend le dessus. Bien sûr il n'y a pas que ça, je suis aussi une battante... Bien sûr il y a les optimistes et il y a les candides, voire les autruches... Mais ce n'est pas mon propos, juste l'optimisme...

Dans un de ses livres Francesco Alberoni parlent des optimistes. Je n'ai pas son talent, mais je vais essayer de résumer...

Un groupe de personnes se lancent dans une grande aventure... Faire le tour du monde en bateau, créer une entreprise, gagner la coupe du monde, peu importe. Dans ce groupe il y a forcément des optimistes et des pessimistes...

[ Les rigolus et les tristus.... C'était une BD mais je dois être la seule à m'en souvenir ]

Il y a des moments difficiles, des moments de vrais galère... Des moments où l'on croit que tout est perdu... Le bateau va couler, l'entreprise aussi, la coupe on ne l'aura pas...

Les optimistes (ou le seul optimiste qui sait) dit aux autres : courage, ça va aller, on va s'en sortir, on va y arriver etc...
Et ça marche ! Ils gagnent, ils réalisent leurs projets.

Francesco Alberoni dit que si ça marche, c'est parce que les éléments de la réussite, que l'optimiste a vu, étaient déjà là... Les autres ne les ont pas vu tout bêtement... L'optimiste n'a pas de baguette magique, il a vu le petit rayon de soleil...

Pourquoi je dis le rayon de soleil ? Parce là la bouteille à moitié pleine ça paraît beaucoup ! Être le seul à voir un rayon de soleil, c'est autre chose qu'une bouteille !

Plus jeune et impatiente, il y avait des choses que je ne supportais pas : comme perdre du temps, comme une soirée ratée, comme une corvée (la visite annuelle à la vieille tante qui a le menton qui pique).

Et puis avec le temps j'ai appris à voir le petit rayon de soleil... Oui il y a toujours du positif partout !

Le film complètement nul qui fait regretter d'avoir payer sa place de ciné, il y a toujours une phrase que je retiens, ou une scène géniale...

Le livre que je n'ai pas pu achever, non sans une certaine culpabilité... C'était avant Comme un roman de Daniel Pennac qui m'a déculpabilisée (le droit de ne pas finir un livre !). Une petite phrase ou autre chose, la liste des autres romans de l'auteur (qui seront peut-être mieux) ou au contraire le fait de l'éviter à l'avenir, c'est toujours ça de pris !

Dans les soirées ratées... Ça peut être aussi une phrase entendue, le titre d'un film que l'on a noté, ou un numéro de téléphone échangé... Parfois c'est juste un immeuble, un arbre, un point de vue que je note mentalement et je me promets de revenir avec mon apn...

Et dans le pire des cas, il y a toujours le retour pour me consoler... Être dans ma voiture, rouler dans la nuit, en écoutant la musique que j'aime et me disant "chouette c'est fini, vivement que je sois sous la couette" ou "chouette demain c'est dimanche je ne me lève pas..."

C'est déjà bien... C'est la liberté tout bêtement après une corvée...

Et dans le cas où je ne rentre pas seule, et bien se défouler avec quelqu'un ! Ça peut être le petit rayon de soleil, surtout avec mes filles promptes à rire, voire à en rajouter une couche dans la dérision !

- c'était nul ! quelle soirée de m... ! Yavait rien à bouffer ! je vous laisse imaginer la suite !