drapeau.JPG

Une fois la voiture récupérée, nous faisons ce que nous avions prévu. Je visite le studio d’Athéna, un studio en mezzanine, son rêve, dans un petit immeuble rose, dans un quartier calme.

Puis Ikea, l’horreur un samedi, retour à l’appartement, passage par le macdrive. Vivement qu’Athéna habite chez elle, que l’on ne soit pas obligées de manger dehors à chaque repas ! Mais là c’est trop tôt, ni lit, ni meuble, ni électricité.

Retour à l’hôtel des trois nounours. Athéna n’a plus envie de bouger. Moi je vais faire un tour dans le centre ville, j’ai du mal à rester enfermée des heures devant la télé, la journée. Et depuis le début de la journée, nous n’avons fait que de la voiture, j’ai envie de marcher.

Quand je rentre à l’hôtel, Athéna a pris un bain de mousse en mettant de l’eau partout ! Qu’est ce que je disais ! Quel gros bébé !

Le soir après un repas vite fait, nous partons pour une fête chez Edelweiss. Il m’invite souvent via face de bouc, mais je ne peux pas y aller bien sûr. Nous lui avons promis de passer prendre un verre, et même d’amener nos bouteilles Difficile de trouver la rue sans GPS, mais on y arrive.

Il y a un monde fou, presque impossible de rentrer. Mais il y a un bar, on arrive à en approcher. Athéna discute avec un copain. Il fait si chaud qu’on se croirait en été, il y a du monde aux fenêtres, et dehors. Puis à minuit, nous décidons de partir, je dépose Athéna place des bars, où elle doit rejoindre des copains. Puis je rentre à l’hôtel après avoir garé la voiture dans un parking payant, pas question de fourrière, cette fois !

Athéna rentre à 5 h. Mais le lendemain je la réveille, il faut partir de l’hôtel pour midi. Je demande le petit déjeuner en chambre.
En déjeunant, Athéna me dit : “mais où est Artémis ?”
Je ris : c’est vrai que d’habitude quand nous sommes à l’hôtel, nous sommes toutes les trois !

Nous partons pour l’auberge. Athéna s’écroule devant la télé. L’après midi, je vais faire un tour au bord de la rivière.

Je réfléchis, je pleure. Je rêvais de dimanche avec un repas le midi avec mes filles, des après midi comme celle là, comme toutes celles que nous avons connues, les filles devant la télé, moi je vais faire le tour des étangs, et nous prenons le thé en rentrant. Mais comment faire si Artémis se plait à Paris, et Athéna à GrandevilleduSud ?

Si elle vivaient toutes les deux à GrandevilleduSud, même si je ne peux pas y vivre, je le vivrai mieux, on trouvera toujours un moyen de se retrouver, dans le Nord ou dans le Sud. Et plus tard je me vois bien grand mère, je vois bien mes filles avoir un enfant en même temps. Quand les enfant sont petits, les grands mères pas loin c’est génial ! Mais là aussi il faudra que je me coupe en deux !

Au retour je dis à Athéna qu’il me manque le thé du dimanche, elle n’a pas l’air motivée ! Heureusement un de ses colloc m’en prépare un, charmant garçon !

Puis le soir nous allons au restaurant, un resto de fruit de mer cette fois. Athéna me dit qu’elle aimerait bien essayer le speed dating. Je lui dis que ça doit être marrant avec une copine, pour se raconter à la sortie.

Athéna : j’irais avec ma sœur, quand elle sera là !
Louisianne : ça pourrait être tordant, le type qui te voit “j’adore les blondes” puis après il voit Artémis : “j’adore les brunes”

Ensuite je dis que je n’aimerai pas le système, difficile de connaître quelqu’un en si peu de temps.

Louisianne : moi je suis une perverse : j’aime bien demandé aux hommes : “que te reprochait tes ex ?”. Un jour un mec n’a rien compris, il m’a dit “je ne reproche rien à mes ex, je n’aime pas cette mentalité ! Trop drôle !

Puis je m’adresse à ma blonde : et toi mon bébé monstre, qu’est ce que te reproche tes ex  ?
Athéna : euh ben, de me comporter en enfant gâtée ! C’est de ta faute, surement !
Louisianne : Ah ah ! Sur que ce n’est pas de la faute de ton père ! Athéna : oh non c’est sur ! Louisianne : oui mais c’est tellement agréable le luxe ! Un veilleur de nuit, plutôt qu’un gérant harceleur ! Un taxi dans certain cas plutôt que le métro ou le bus ! Si j’étais riche ! Athéna : oh la la si j’étais riche, je serai infernale ! Louisianne : bon va au speed dating, te trouver un mec riche ! En même temps je te trouve méga nulle, ma biche, tu as 20 ans, tu es belle à damner un saint, tu te fais draguer à tous les coins de rue, mais amuse toi !

Athéna me ramène au train. Bisous au revoir. Elle m’envoie un sms plus tard, et me dit qu’elle a passé un super week-end ! Hôtel, resto, fourrière, taxi, bain de mousse, petit déj au lit, je ne suis pas étonnée, là ! Mais moi aussi je suis ravie de ce week-end !