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Souvenez vous, j’avais raconté là, la course au popp*ers, dans Grande Ville du Sud avec mes filles !

Depuis ce jour, Artémis n’avait cessé de m’en parler, de surfer sur Internet, de me demander d’aller en Espagne en acheter du vrai !

Mais bien que j’ai envie de tester, je n’allais pas aller en Espagne exprès. Et je me voyais mal dans un s*ex shop alors que je ne parle pas un mot d’espagnol, alors que la démarche n’est déjà pas facile en France.

En septembre, j’étais à la soirée vin chez ma sœur Camomille. Tous les ans, ma sœur, puis mon frère organisent une soirée vin où l’on goute du vin, chaque invité doit amener une bouteille, et le thème change chaque année, pays, région ou autre.

C’est sympa de boire du bon vin, mais il y a toujours trop de monde et je n’ai pas vraiment d’affinités avec les amis de ma sœur. Mais ce soir là, Artémis devait me rejoindre.

Artémis arrive donc avec une amie, et comme il fait chaud, on se retrouve dehors, sur le côté de la maison, un tout petit côté où on ne nous voit pas. Luigi nous rejoint. Les trois ados sont assis sur une marche, moi je suis debout.
Tout à coup Artémis me dit, ouvrant son sac à main : Maman devine ce que j’ai là !

Ça y est, me dis-je, elle va m’annoncer qu’elle fume ! Non, une fille qui fume, ça me suffit largement. Mais non, pas du tout !

Artémis : Du popp*ers !” … Ouf !
Louisianne : Mais du faux ?
Artémis : Non ! Il a été re-légalisé !
Louisianne : Mais comment tu sais ça ?
Artémis : J’ai surveillé sur Internet !

Elle explique qu’elle est allée à Paris, a beaucoup insisté pour “renifler” avant d’acheter, chat échaudé craint l’eau froide ! Puis finalement l’a acheté.

Louisianne : Génial ! Donne !

Cette fois je suis prudente dans mon reniflement ! Artémis et sa copine reniflent aussi, Luigi excité comme une puce veut tester aussi !

Verdit : beaucoup de bruit pour rien ! Rigolo, mais bon, ça dure une demi seconde !

Louisianne : si ce truc est destiné aux relations se*xuelles, il faut faire drôlement vite !

Artémis me fait mourir de rire :
- Je croyais que dans les s*ex shop, les types étaient des pervers ! Ben non, c’est comme une librairie, très gentils : “mademoiselle qu’est ce qu’il vous faut”
Je ris : “Tu croyais quoi ? Qu’on allait te dire “Salut ma co*chonne, qu’est que je te mets ?”
Hihi ! Tu es pourtant venue avec moi à Grande Ville du Sud, le vendeur était normal !”

Luigi, complètement excité veut recommencer, Artémis doit le freiner : du calme, tu es trop jeune.
Puis Chris arrive sur ces entrefaites, et nous entend crier :
- Eh Chris, viens on a du popp*ers, viens essayer !

Il prend un air catastrophé : “mais vous êtes Ouf ! Si mes parents débarquent !”
C’est sur qu’après le coup du camping, mieux vaut faire profil bas !

Louisianne : je ne suis pas là, moi, je n’ai rien à voir avec vos bêtises !

Plus tard Athéna prévenue, me demandera au téléphone : alors c’est marrant, hein le vrai ? Tu m’en achètes quand ?

Vu le prix, je préfère encore une bouteille de champagne !