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Donc, pour ceux qui sui­vent, après mon anni­ver­saire Athéna est repar­tie avec ma voi­ture. Bonne nou­velle pour elle, son oncle sait chan­ger un moteur, ça sera tou­jours moins cher qu’en rache­ter une, sans comp­ter qu’elle y tient à son cabrio­let !

Je devais aller la voir en train mi décem­bre, j’avance la date de mon week-end, je des­cend en TGV, pour remon­ter avec ma voi­ture. En pas­sant, j’ai fait un excès de vitesse à 117 km/h pour 110 !

Mais reve­nons au début du week-end à Grande Ville du Sud.

Ven­dredi soir je pars en TGV, je vais finir par m’habi­tuer, hélas il fait déjà nuit, et je vois pas le pay­sage.

Puis j’arrive à Grande Ville du Sud. Dans le hall, une belle blonde, élé­gante, grande, elle porte ses peti­tes lunet­tes car­rés fines et bleues qui font res­sor­tir ses grands yeux verts. Cette créa­ture de rêve, c’est une de mes filles ado­rées ! Je ne sais pas si un jour je m’en remet­trais d’avoir engan­dré de tel­les mer­veilles ! Ok on m’a un peu aidée !

Nous allons à la voi­ture, la mienne ! Ah ! Que je suis con­tente de la retrou­ver ! Athéna aussi aime bien la con­duire, même si elle dit qu’elle est trop grosse, trop dure à garer, et qu’elle a l’air d’une “maman” avec ça !

Nous filons vers le grand bou­le­vard, afin de trou­ver un res­tau­rant qui sert encore. Nous papo­tons comme d’habi­tude. Puis nous allons boire un verre Place des bars, parce que j’insiste, j’aime bien cette ambiance fes­tive, qui me rap­pelle les vacan­ces !
Athéna râle un peu : “emme­ner sa mère Place des bars, c’est un peu la teu-hon de ta life !”. Comme je n’arrive pas à me per­cher sur les siè­ges de bar, elle est pliée de rire !

Au retour je con­duis. Pour ren­trer dans le par­king de Athéna dans son immeu­ble, il y a deux piliers. Elle n’a jamais réussi à faire pas­ser ma voi­ture, soi disant trop grosse, entre les deux piliers, je lui mon­tre qui si, c’est pos­si­ble. Puis nous nous cou­chons.

Athéna tra­vaille le samedi. Je vais l’emme­ner en voi­ture le matin, reve­nir le midi déjeu­ner avec elle, et reve­nir la cher­cher le soir. Des cho­ses que je fai­sais déjà, quand elle habi­tait avec moi, qu’elle tra­vaillait à 2 kilo­mè­tres ! Dès que j’ étais en congé, elle sup­pliait sa petite maman ché­rie, c’est si agréa­ble de se faire accom­pa­gner, rac­com­pa­gner, de ne pas man­ger à la can­tine ! Et la petite maman cédait tou­jours, alors que ces allées et venues en voi­ture cham­bou­lent pas mal un emploi du temps ! Mais bon c’est un plai­sir aussi !

Après avoir pris de l’essence, car bien sûr Athéna me rend tou­jours ma voi­ture toute vide, nous arri­vons dans une zone indus­trielle comme il y en a tant, ou les rues n’ont de rues que le nom, et j’enre­gis­tre l’empla­ce­ment sur le GPS car tous les immeu­bles de bureaux se res­sem­blent.

Je ren­tre chez Athéna, je réserve les cour­ses en ville pour l’après midi. Je com­mence à me repé­rer dans Gran­de­Vil­le­du­Sud, le cen­tre n’est pas immense, mais le reste si !

Le midi, je suis un peu en avance. Je me gare sur un par­king et j’en pro­fite pour remet­tre un peu d’ordre dans ma voi­ture, car elle me la rend aussi… très sale ! Sous le frein à mains un paquet de papiers gras, pour­tant il y a une pou­belle.

Et là qu’est ce que je vois ? Deux billets de 10 et 5 € pliés en 10 ! Ils ont failli par­tir à la pou­belle ! À ce pro­pos ça m’a tou­jours éner­vée cette manie des djeuns de frois­ser les billets ! Sou­vent je don­nais des billets neufs à mes filles comme argent de poche, tout frais sor­tis du dis­tri­bu­teur. Qu’on les plie en deux passe encore, dans les por­te­feuilles sou­vent on a pas le choix ! Mais elles s’empres­saient de les plier en 6, ou de les frois­ser ! Comme si ça les “frois­sait” que les billets soient tout plats !

J’appelle Edel­weiss :

- J’ai une bonne nou­velle ! J’ai retrouvé tes sous !
- Où ça ?
- Tout frois­sés dans des papiers de bon­bons, j’ai failli les jeter !
- Oh merde ! D’habi­tude je les mets dans mes chaus­set­tes ! Et tu es à Paris ?
- Mais non ! Je suis à Gran­de­Vil­le­du­Sud ! Je t’ai envoyé un SMS ce matin !
- Ah ! Mais je me suis cou­ché à 7 h !

nb : com­ment ça vous sui­vez pas ? Mais si là !

Nous con­ve­nons donc de nous retrou­ver le soir en ville, après le resto avec Athéna. Je rejoins Athéna, nous déjeu­nons japo­nais, et je repars en ville. C’est le télé­thon, il y a un monde fou, épui­sant, même si les déco­ra­tions de Noël sont très jolies.

Le soir, Athéna et moi trai­nons un peu chez elle, elle appelle sa sœur, avec le haut par­leur his­toire de racon­ter les soi disant bêti­ses de sa mère, et en rajou­ter une cou­che pour la faire rire ! Puis nous repar­tons en ville, choi­sir un nou­veau resto. Nous choi­sis­sons la mai­son du cas­sou­let. Le ser­veur est très impres­sionné par ma blonde, lui demande d’où elle vient…
Bé quoi Putaing Con, on parle pas avé l’accent ?

Puis il nous demande si nous som­mes mères et filles, ça étonne tou­jours Athéna d’être asso­ciée à moi, alors que je suis brune et elle blonde, et pour­tant c’est elle qui me res­sem­ble plus qu’Arté­mis la brune ! De plus ça l’énerve un peu de res­sem­bler à “une vieille”.

Aux deux tiers de la bou­teille de Char­don­nay, nous som­mes pliées de rire ! Elle me raconte les détails de l’his­toire de la por­ce­laine de Limo­ges, en effet, je n’avais jamais entendu la réponse de sa sœur !

Puis je con­fie mon ché­quier à Athéna, je vais aux toi­let­tes. Dedans j’ai caché les billets d’Edel­weiss, mais je ne les mon­tre pas à ma fille, elle dirait : “oh de sous, c’est pour moi !”
Elle va payer au bar. Quand je remonte des toi­let­tes, je reprends mon porte ché­quier, plus de billets :
- ils sont où ? Allez rends les, arrête tes bla­gues !”
Athéna tombe des nues : mais quoi ? De quoi tu par­les ! Je m’affole, nous retour­nons vers le bar, le ser­veur nous dit : “vous avez laissé 15 € là !” Heu­reu­se­ment qu’il est hon­nête ! Edel­weiss a failli ne pas revoir du tout ses billets !

Puis nous allons vers la Place Capi­tale. Là Edel­weiss nous rejoint, tout con­tent de nous voir et de revoir ses billets. Athéna avait cher­cher par­tout, dans les por­tiè­res, par terre. Edel­weiss nous emmène dans un bar à rhum pas loin où il est avec ses copains. Il fait très beau. Les gens res­tent dehors, on ne se croi­rait pas au mois de décem­bre. Je bois un verre avec eux, un dé à cou­dre, com­ment font ils pour boire des rhums toute la soi­rée ! Edel­weiss était per­suadé que j’avais récu­péré ma voi­ture depuis long­temps, il y a eu un week-end entre mon anni­ver­saire et ma “redes­cente” à Gran­de­Vil­le­du­Sud, nous par­lons un peu de mon anni­ver­saire.

Puis je quitte les djeuns, Athéna doit aller en boîte. Je dis à Edel­weiss de ne pas tout dépen­ser, tu par­les !
Je lui dis de m’appe­ler si elle ne sait pas com­ment ren­trer. Retour chez elle, c’est un peu court, je dois repar­tir diman­che matin.

A qua­tre heu­res, elle se réveille et m’appelle sur la route.

Athéna ren­trera à 6 h, je dors jusqu’à neuf heu­res, et je lui dis aure­voir. Je me pro­mets de reve­nir plus de deux jours et sur­tout en semaine, pour pro­fi­ter de la ville !

Quand à Edel­weiss, il me con­fir­mera qu’il a bien tout dépensé dans le bar à rhum !

Sympa ces petits week-end de filles !