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Vous tra­vaillez com­ment ? Décri­vez votre façon de tra­vailler !

Grand bien me fasse, Dieu soit en loca­tion, je n’ai jamais eu à répon­dre à cette sour­noise ques­tion. Athéna qui a déjà eu des entre­tiens d’embau­che si !

Sug­ges­tion de réponse : Un peu vaseuse le matin, je me réveille vers 11 h, une forte envie de sieste après la can­tine, cepen­dant je suis très per­for­mante vers 17 h, zut c’est l’heure de par­tir !
Athéna n’aime pas mes con­seils !

Bla­gue à part, il est vrai qu’à force de tra­vailler, à force de me fré­quen­ter au bou­lot, j’ai fini par me con­naî­tre. Par savoir quel type de tra­vail me bran­che, quel truc j’ai envie de remet­tre au len­de­main, et quelle autre tache me pompe fran­che­ment l’air !

Et après quel­ques années de dur labeur, force m’est de cons­ta­ter, que je ne tra­vaille pas !

Si bien sur je tra­vaille ! Je trouve tou­jours un mini­mum d’inté­rêt à ce que je fais (si ce n’est pas le cas, je change de ser­vice) je m’inté­resse à ce qui se passe en amont et en aval. Je suis orga­ni­sée, réac­tive, et un mini­mum logi­que, j’aime que ça bouge, je déteste l’immo­bi­lisme (c’est sur c’est pas ici que je devrais poin­ter), je déteste la lan­gue de bois et l’hypo­cri­sie !
Je suis à fond pour le pro­grès et les nou­vel­les tech­no­lo­gies, je com­prends au quart de tour le fonc­tion­ne­ment des machi­nes.

Je tra­vaille vite, ce qui fait que je me suis sou­vent faite mal voir par des col­lè­gues qui croyaient que je pre­nais volon­tai­re­ment ce rythme pour les enfon­cer !

En règle géné­rale, mes chefs ne se plai­gnent pas de moi, j’ai de bons car­nets, et par­fois même les féli­ci­ta­tions !

Cela dit, entre moi et moi, je peux bien me le dire à moi : Je ne tra­vaille pas ! je me débar­rasse !

Même si je fais en sorte que ma tache soit cor­rec­te­ment accom­plie, je n’ai qu’une envie : qu’elle soit finie !
Je ne pense qu’à une chose, ce que je vais faire après, telle une gamine qui bâcle ses devoirs, parce qu’il y a tel­le­ment de cho­ses inté­res­san­tes à faire après !

On ne change pas vrai­ment à l’âge adulte ! Dilet­tante un jour, dilet­tante tou­jours !

nb : merci de ne pas don­ner le lien de ce billet à mon chef !