automne_quebecJe suis plutôt tolérante et jeune d’esprit (quoique mes filles diraient sûrement le contraire), mais il y a des choses pour lesquelles je reste “vieille école”….

Vêtements…

Visuellement (voir plus bas circonstances) rien ne me choque (ou presque) Porte jarretelles ou string qui dépassent, jupe archi courte ou jean déchiré, décolleté trop plongeant, je m’en moque ! Chacun ses goûts ou ses mauvais goûts, il y a ceux qui savent ce qui leur va et les autres, mais c’est un autre débat !

Par contre je ne supporte pas que l’on voit les bretelles (même transparentes), voire les soutien g*orge en entier ou presque !

Sans doute parce qu’à mon époque il ne fallait surtout pas les voir ! nb : pour éviter les pervers chez moi je vais tronquer le mot soutien g*
Quand j’étais jeune, vu le peu de volume de ce côté, j’avais résolu le problème : pas de soutien g* l’été !
Tout le monde n’ose pas, (et je ne le fais plus non plus), mais il y a tout ce qui faut comme solution non !
Bandeau, soutien g* dos nu etc…

Athéna a un soutien g* autocollant ou plutôt des “coques autocollantes”, ce qui ne sert à rien, ça ne soutient pas, ça évite juste de pointer… Artémis pourrait se passer de soutien g* l’été, vu le peu de volume, mais justement elle veut du rembourrage.

Malgré mes plaintes, elles désobéissent ! Un jour j’ai empêché Athéna de sortir, le dos nu avec le soutien g*normal, non désolée, ça ne passe pas ! Si on met un dos nu on assume d’avoir le dos nu !
Je lui ai dit : ou tu enlèves ton soutien g*, ou tu trouves autre chose !
Elle m’a écouté et a mis un soutien g*orge de maillot de bain dos nu.
Bon, mais la mère qui dit à sa fille d’enlever son soutien g*, ça ne fait plus trop vieille école !

Le français massacré

1 - Les expressions djeuns…


Tiens djeuns aussi c’en est une ! Même jeune je ne les aimais pas, ces expressions !
Je pourrais faire une longue liste ! En ce moment la mode, adoptée par Artémis, parler bébé exprès, oublier des mots, des bouts de phrase…

On dirait il est un bébé
Ben c’est toi le bébé à parler comme ça !
Tu vas faire ça ou bien ?
Ça vient d’où, de Belgique il parait !
Chuis open, c’est ma life sans commentaires

Les adultes qui veulent faire djeuns (ma chef)

Ayé, “ça y est” pour ceux qui n’ont pas compris
En loucedé etc…
Qu’elle fasse ça chez elle, passe encore, mais dans un contexte professionnel ou en réunion, ça ne passe pas.

Je ne dis pas que toutes les expressions djeuns sont bonnes à jeter, certaines sont tellement bien imagées que je les adopte ! Par exemple “avoir 2 de tension” je trouve ça génial !

2 - Les expressions sensées être drôles

Au départ c’était une bourde, un jeu de mot déformé, c’est parti d’un sketch de Coluche, de la gaffe d’un politicien, de l’interview d’un pauvre type au JT qui a fait le tour de la planète.
Ça fait rire la première fois qu’on entend un orateur la répéter, mais à force tout le monde la dit et ça devient la norme !
Et là ça m’énerve ! J’imagine un étranger qui vient apprendre notre belle langue, à force d’entendre cette expression, il croit que c’est la vraie !

Je t’ai introduite d’erreur  = induite en erreur
À l’insu de son plein gré = antinomie

Et bien sûr les nombreuses expressions populaires, déformées exprès par Coluche :
passer comme un bol vide
vieux comme mes robes (qui sait vraiment qui est Hérode ?)
patibulaire mais presque…

Le savoir vivre (un minimum quand même !)

Bonjour, aurevoir, merci, s’il vous plait, excusez moi = ça parait évident mais pas tant que ça !

Ce serait bien de :
- laisser sortir avant de rentrer, boutiques, métro (ouf oh la la !)
- ne pas lâcher la porte sur la grand mère qui suit
- ne pas doubler dans une file d’attente, et si tu te fais doubler, pas la peine de sortir ton opinel, il faut relativiser quand même, hein !
- répondre aux invitations et ne pas dire, oui oui je l’ai reçue, je l’ai posée sur la cheminée et j’ai oublié de répondre !

Vêtements

Si visuellement rien ne me choque ou presque, il y a les circonstances, et là c’est du savoir vivre !
Je n’aime pas :

- ceux qui font exprès d’être négligés si on leur dit “tenue correcte ou tenue soirée”
- ceux qui reçoivent le public et sont débraillés voire sales
- ceux qui estiment qu’au travail on peut tout se permettre (bermuda fleuri au bureau)
- ceux qui font de la provoc dans les endroits où ils savent qu’ils vont choquer (autre pays autres mœurs, lieux de culte)

 

Le portable l’horreur !
Je déteste :
- qu’on réponde à son portable à table, (oui même en famille)
- pire qu’on réponde au portable au restaurant, sauf cas de force majeure (la baby sitter du bébé peut m’appeler, mon grand père est à l’hosto).
Dans ce cas je préviens : ce n’est pas mon genre, mais je ne l’ai pas éteint pour telle ou telle raison.

Si je suis en tête à tête avec quelqu’un au resto, qu’il ou qu’elle répond à son portable, voire n’abrège pas, ou pire s’absente 20 minutes, j’ai envie de demander : je dérange ? sinon je m’en vais, dis le !

Le minimum est de penser à l’éteindre ou à le mettre en silencieux au cinéma, théâtre, en réunion,
à la messe (mais oui ça s’est vu).
Et si vraiment tu as oublié, tu ne décroches pas, ou tu ne mets pas 5 minutes à le trouver pour le faire taire !

Ceux qui règlent leurs problèmes privés, de travail, dans le train en parlant bien fort pour que tout le monde en profite. Non seulement ça dérange, mais moi je suis souvent sidérée de ce que j’entends !
Quelle impudeur ! Un jour j’ai entendu un type se justifier d’avoir découché !

Écrire, j’aime ça mais…

Mais j’ai remarqué que parfois, ça favorise la lâcheté. Style ma voisine qui me met un mot dans ma boîte aux lettres pour me dire d’ordonner à mon chat de ne plus rentrer dans son jardin ! Sûrement qu’elle a eu peur de mes arguments face à face.

Les nouvelles technologies favorisent l’écrit, et souvent la lâcheté. La copine qui vous pose un lapin (un plan dans le langage djeun), et qui vous envoie un SMS plutôt que d’appeler.
Le mél pour les mêmes raisons, je me dégonfle, je n’ose pas appeler.

Être un minimum attentif aux autres

Pas toujours facile, mais j’essaye de l’apprendre à mes filles. Essayer de se rappeler que vos copines, collègues, ou proches de vos copines collègues ont passé le bac / acheté une voiture / assisté à un mariage / ont un proche à l’hôpital / attendent une promo…
et leur demander comment ça s’est passé, comment ça va, c’était bien ?

Plus jeune je n’osais pas, il m’a fallu du temps, il m’arrive encore de zapper, mais de moins en moins !