Même pas un petit commentaire pour me dire  ” Joyeux Noël “  sur un billet qui parle de Noël ?
La gentillesse de la blogosphère se perd… Ou alors personne ne me lit ce qui expliquerait tout et épargnerait ma susceptibilité !
Je plaisante bien sûr.

Voilà Noël est passé, j’adore Noël, mais j’avoue qu’il y a quand même un ” OUF ” qui sommeille en moi et que je n’exprime pas tout haut ! C’est bien avant, c’est bien pendant, mais c’est bien aussi quand c’est fini et que tout redevient ” normal ” surtout mon appartement !

Mes filles et gendres m’ont beaucoup aidée et se sont beaucoup moqué de mon stress.
Le 24 lorsque je devais, vers trois heures, aller déposer mes affaires à l’hôtel (je laisse mon home aux deux petits couples), mes filles m’ont dit : ” tu pars, tu fais la sieste, tu prends une douche, ce que tu veux, mais reste au moins une heure, nous nous occupons de tout ! “.
En effet elles ont fait des merveilles ! C’est bien d’avoir des filles jeunes adultes !

Tout s’est bien passé, tout était parfait quand les invitées ont sonné. Cadeaux, bons petits plats je ne vais pas tout raconter.
Le 25 à midi, nous sommes partis à 5 dans ma voiture chez Cédric et Marianne retrouver toute ma tribu. Il était prévu que nous devions rentrer tous ensemble, vu que je serai la seule capable de conduire.
Non c’est faux d’ailleurs Jim ne boit pas, mais il boîte cette année, il s’est cassé le pied !

Après le repas qui a duré jusqu’à 16 h, la musique et la danse jusqu’à… pfuitt je ne sais pas trop, je suis partie avant la fin.
À 21 h j’étais épuisée et mes enfants n’étaient pas décidés à partir. Pas grave nous rentrons en Hubert.
N’en déplaise aux détracteurs, c’est quand même une révolution ! Il y a quelques années, je serais revenue les chercher ou alors un oncle ou une tante se serait dévoué (moins probable), dans le pire des cas ils auraient regardé les horaires des trains de banlieue…  mais jamais on aurait pensé ” taxi ” ! 
En ce qui concerne les trains de banlieue, je comprends la réticence de mes filles : je le prends assez la semaine, je déteste l’utiliser pour mes loisirs en week-end, surtout qu’il y en a beaucoup moins !

Je suis rentrée et je me suis écroulée dans un grand lit. Athéna et Jim ont du partir 2 h après moi, Artémis et Jérémy sont restés jusqu’à 3 h. Il ne restait plus que 5 ou 6 amis de Coralie et Manuréva.

En prévision du séjour de mes enfants j’avais rempli le frigo. J’avais tort ! En dehors du repas de Noël, mes filles n’ont pas voulu faire un seul repas ” normal “. Commande de pizzas, ou achat de sushi, kebab du quartier, le tout sur la table du salon en papotant.
Cela m’amuse. Je me moque toujours gentiment d’elles ” les citadines parties à la campagne ” et je constate combien elles sont contentes de retrouver les avantages de la ville !
Même Jérémy qui ne jure que par Petite Colline, et qui a vécu deux ans dans MaVille est content de retrouver ce quartier. Il a voulu manger une pizza de son pizzaïolo préféré du temps où il travaillait.

Athéna et Jim sont encore chez moi jusqu’à demain, les petits sont partis aujourd’hui.

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L’étape suivante ? Il n’y en a pas.
Je ne fais plus de réveillon du jour de l’an, j’ai déjà expliqué pourquoi. Je ne dis pas que c’est définitif : peut-être qu’un jour je serai la grand-mère bien sympa qui garde les petits. Ou alors des gens dont la compagnie est vraiment un bonheur m’inviteront pour le réveillon ? La vie est pleine de surprises !

J’ai instauré un petit rituel dont tout le monde se moque. Sauf moi !

Avant à minuit j’envoyais mes vœux à beaucoup de contact de mon répertoire téléphonique…
Mais pas à minuit pile et pas en ignorant les gens autour de moi, ni en dégainant plus vite que mon ombre, ça aussi je l’ai déjà raconté et Norman a fait une vidéo très drôle sur le sujet !

Les gens répondent bien sûr, mais comment savoir qui se contente de répondre et qui aurait réellement pensé à me souhaiter bonne année ?
C’est ainsi qu’une année j’ai fait la grève. Personne ne pouvait m’en vouloir, on ne peut pas en vouloir à quelqu’un parce qu’il a été moins rapide que vous.

Je n’ai rien envoyé et j’ai attendu c’était édifiant ! Et j’ai eu aussi de bonnes surprises.

Depuis c’est une année sur deux ! Une année je fais ” comme avant ” une année je ne fais rien.