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C’était un dimanche, un dimanche seule. Artémis toujours à Petite Colline. J’ai vu Martine le samedi, je suis sortie le samedi soir, et là j’ai juste envie de rester tranquille.

Mais tout a changé maintenant. Si je reste à la maison, c’est par choix. Avant si je ne sortais pas c’est que je n’avais pas d’autre choix. J’ai levé le pied (enfin pas longtemps) parce que je sortais presque tous les soirs, et le week-end j’avais même deux sorties par jour.

Je sors avec mes potes danseurs ou avec d’autres “amis d’amis”

Confort de n’avoir qu’un ou deux clics à faire si décidément on a pas envie d’une soirée canapé !

C’est sur qu’on peut critiquer Internet, les relations étranges, mais il y a du bon quand même ! Comme le disait Jean-Claude Kaufmann, auteur du livre Sex@mour, méfions nous de la façon dont on utilise le mot “virtuel”, choisir un conjoint sur catalogue d’après une fiche, c’est du virtuel, dès qu’on entre en communication quelle qu’elle soit (chat, mél) ce n’est plus du virtuel on s’adresse à quelqu’un !

Stanislas, pour le travail vient de s’installer dans une ville où il ne connait personne, enfin où il ne connaissait personne. Et maintenant on se connait.

Un peu comme dans les blogs, on rencontre des gens qu’on aurait jamais rencontré : métiers différents, monde parallèles, différence d’âge. 

Sans doute ai-je gardé ma capacité à m’émerveiller. Mais en même temps je sais que tout ça est bien réel !

Athéna me disait récemment : mais moi j’ai toujours su que tu pouvais te faire des amis !
Je lui ai répondu : moi aussi bien sûr, je n’ai jamais douté de ma sociabilité, mais je ne voyais pas comment je pouvais les rencontrer !