Mercredi

Cela fait quelques jours seulement…

Dimanche. Nous étions à la Sauvageonne, en train de charger à bloc nos deux voitures pour le départ.

Départ d’Athéna vers le sud, qui n’aura la chanceuse, qu’une heure de route à faire, et encore en s’arrêtant chez ses grands parents…

Et départ vers le nord pour Artémis et moi (le chat, la tortue, Martine bien sûr) pour 6 ou 7 heures de route.

Nous avons longuement parlé ma blonde et moi cet été. Elle me disait qu’elle devait se forcer à ne pas venir nous voir avant Noël, tant qu’elle n’aurait pas trouvé un job, car si elle venait sans raison précise pour repartir, une fois dans le cocon et le giron de sa mère, elle ne repartirait pas !

Elle est sûre de son projet, sure de son départ, mais c’est toujours dur de quitter le nid !

Je lui ai dit de prendre des billets de train aller et retour pour être sûre.

Pas de larmes pour moi ce dimanche. Je les ai déjà versées avant, je le raconterai… Je suis redevenue un gros bébé pleurant sur la poitrine d’Athéna…

Dimanche Athéna a du mal à quitter sa sœur, qu’elle serre à l’étouffer (quelle chance, pour que j’ai le droit de faire un câlin à Artémis, il faudrait que je sois à l’article de la mort ! )

Athéna à même du mal à quitter le chat, dont elle se contrefout d’ordinaire !

Depuis lundi pas de grands changements entre Athéna et moi. Trois ou quatre coups de fils par jour, plus les méls, plus msn le soir. Hier soir tard, parce que j’avais délaissé le PC pour me coucher avec un livre, elle m’a envoyé un sms, et j’ai répondu… puis deux puis trois. Quand elle me parle d’un lieu où elle est allé, de ce qu’elle fait, j’essaie d’imaginer, de coller les morceaux de Grande Ville du Sud que je connais, à ceux que j’invente.

La seule différence est que j’ai l’impression que je vais la voir demain, ou ce week-end. Mais non !

Artémis doit redescendre en train rejoindre sa sœur pour une dernière fête de village, la meilleure il parait ! Un petit “rab” de vacances, la Sauvageonne est fermée, elle logeront dans une chambre d’hôtes et retrouveront même leur chien Whisky, en pension chez Athéna.

Quand je parle de ce week-end avec Artémis, j’ai l’impression que moi aussi j’y vais, que moi aussi je vais voir Athéna !

Mais non ! Et je lui ai promis de lui acheter une webcam avec micro, car je vais vite souffrir de ne pas la “voir”.

Tu me manques déjà, Athéna !