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Le lendemain c’est donc la messe, apéritif and co. Je croise Marc et je lui présente Athéna et Jim. Il connaissait déjà Artémis mais pas Athéna. Il reste peu de temps, parce que de nouveau, sa femme a quelque chose d’urgent à lui dire.

Athéna me dit :

- Moi je dis qu’il serait bien pour toi ! Intello, plus vieux que toi !

Je ris : “Tu me fais rire ! Mon histoire avec Tristan te choque, et là tu es prête à me jeter dans les bras d’un autre homme marié !”

Athéna : Ce n’est pas pareil, tu n’as pas fait grand chose avec Marc !

Ah ces jeunes ! Pas grand chose, pas grand chose, je me demande ce qu’en penserait son épouse !
Je lui dis non trop vieux ! Pas d’âge mais de mentalité !

Le samedi je suis dans ma voiture, sur la départementale et je me dirige vers Petite Colline. Devant moi, une voiture sortant de Saint Léon rejoint la départementale. C’est une break moins belle que la mienne, chargée de valises. Elle roule doucement, à 80 km/h. Je patiente un peu, mais très vite ça me saoule, d’autant qu’il n’y a qu’une seule belle ligne droite entre la Sauvageonne et Petite Colline, et qu’on est en plein dessus !

Je mets mon clignotant, et je double la voiture à 110.
En même temps j’ai un éclair de lucidité ! C’est Marc qui part en vacances avec sa femme ! Je ris toute seule au volant : il roule à 80, moi à 110 ! Ce n’est pas un homme pour moi !

Marc ne m’a jamais appelée. Soit il a perdu mon numéro, soit il n’a pas trouvé de moyen de se libérer.

J’en ai plutôt été contente et je me suis promis de ne plus être lâche, ni faible s’il venait à renouveler ses avances (et il le fera !)

Un dimanche matin, à la fin des vacances, je suis allée à Petite Colline. C’était la fête et le marché, j’avais laissé Martine faire ses courses. J’ai vu Marc attablé au café avec sa femme, ses enfants, tous lisaient un journal. J’ai fait la bise à tout le monde, et je suis allée m’asseoir à l’autre bout de la terrasse, avec mon netbook. Puis j’ai surfé en buvant un café. Je le voyais me regarder de temps en temps.

Quand Martine m’a appelée sur mon portable, j’ai profité d’un moment où il ne me regardait pas pour m’éclipser.