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L’autre jour un copain m’a écrit que tout va bien pour la soirée cocktails, il a un saut à champagne ! 

Je me suis demandée si le bouchon allait sauter très haut ! Et j’avoue qu’à force de voir des seaux bizarre, ou de rencontrer des sots, j’ai mal aux yeux et je finis par douter de mes propres capacités orthographiques.

Alors on reprend depuis le début :

SAUT : du verbe sauter, tout le monde sait sauter, donc quand on saute, on fait un saut. Du saut en hauteur aux jeux olympiques, un saut de puce, un saut de deux mètres. Le saut de l’ange à la piscine, bref facile à comprendre.

SEAU : celui là c’est celui (ou plutôt ceux) que portait Causette : un seau d’eau, un seau à champagne. Le seau où on jette la serpillère et même si vous n’aimez pas faire le ménage, nous avons tous vu un seau dans notre vie.

SOT : voilà un mot inusité ! Certes nous rencontrons encore des sots (dans les livres de la comtesse de Ségur) mais nous les appellons autrement (souvent cela commence par un C comme c*n ou cre*tin), mais le simple d’esprit serait plus approprié…
Puisque le sot ou la sotte sont inusités, alors pourquoi les gens l’écrivent encore ? Pourquoi écrit-on un sot à champagne, ou un sot de l’ange ? Bon le sot existe, il faut le savoir, mais on doit pas l’écrire souvent.
Il faudrait que j’essaye, tiens : mon chef est tellement sot qu’il n’a pas compris ! Tellement quoi ??

SCEAU : celui là c’est l’administratif, le noble, celui qui impressionne ! Un sceau se fait avec de la cire, sur un document. Si on pose les scellés sur une maison, on met un sceau. Et personne n’a le droit d’entrer.

Là aussi il est rare qu’on ait à l’écrire. Pourtant on le voit quand même écrit. Mal à propos, toujours pour dire seau ou saut.

Alors fini les erreurs de saut !