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J’avais écrit un billet il y a longtemps ” J’aime les hommes ” et j’ai souvent dit ici que mes amis préférés, les vrais, les durs sont des hommes ! 

Maintenant je veux expliquer pourquoi je n’aime pas les femmes.

J’ai failli mettre en titre : pourquoi je n’aime pas les femmes, mais ce serait un peu réducteur.
Parce que heureusement elles ne ressemblent pas toutes à ce que je vais décrire.

Précautions habituelles : j’anticipe les commentaires :  blabla, je sais ce n’est pas beau de mettre les gens dans des tiroirs, il ne faut pas généraliser blabla…

Foin de préambule, entrons dans le vif du sujet : pourquoi je n’aime pas les femmes, filles, dans le désordre :

La première raison  : la première raison c’est tout simplement et très souvent la première femme, enfin la première relation avec une femme, enfin Martine, bref ma mère !
J’ai beaucoup parlé de Martine, de ses défauts, de ses qualités aussi.
Martine était (est) intrusive, pense à ma place, Martine juge, critique, compare.
Pour moi la femme c’était celle qui juge, qui critique, qui donne des leçons de morale, qui parle trop, qui manipule. Car si par malheur, je m’étais laissée aller à lui faire une confidence, elle s’en servait plus tard contre moi !
Ça m’a pris des années avant de comprendre que toutes les femmes ne sont pas comme ça.

Elles sont dans la rivalité : là encore je pourrais citer ma sœur comme la première à m’avoir fait comprendre ce défaut.

À 15 ans, on peut comprendre, on veut plaire, on se demande si on plait, et ça nous plaît moyen que cette pé*tasse de Nelly Oleson, plaise aux garçons ! 
Mais après ?

Vous sympathisez, Lucienne vous trouve super sympa, marrante et tout, elle apprécie votre compagnie… jusqu’au jour où… Elle s’aperçoit que vous plaisez à ce beau mâle viril, là bas. Et que vous êtes très proche de Joseph le séducteur.
Je lis dans son regard les sous-titre : mais qu’est ce qu’il lui trouve ? 

Alors primo je ne savais pas qu’on faisait un concours !
Deuxio : ça fait toujours plaisir de constater qu’on a été jugée comme potentiellement pas dangereuse, traduction ” pas terrible ” !
Il y en a qui devraient remettre leurs pendules à l’heure, le charme ne s’explique pas, il n’y a pas que les bombes qui plaisent. Je connais même des femmes fatales que personne n’aurait soupçonné de l’être au premier regard.

Celles qui me font le plus rire sont les petites djeuns : elles me prennent pour confidente, et sont folles de rage quand elles constatent qu’une ” vieille peau, une daronne ” peut plaire aux jeunes, j’en ai même vu une devenir méchante, je le raconterai un jour.

Elles ne sont pas discrètes : À priori si j’ai un secret je ne le confierais naturellement pas à une femme, sauf une amie, mais il arrive qu’une femme qui n’est qu’une relation, une vague copine, ou une collègue apprenne incidemment une information sur moi que je n’ai pas envie de crier sur les toits. Dans ces cas là, je dis gentiment ” merci de ne pas en parler “.
Ça ne loupe pas, elle en parle, et parfois même devant moi ! Pire, elle comprends mal ma réflexion et mon air courroucé : mais c’est Machine ! On peut lui faire confiance à elle, ce n’est pas pareil ! Variante : mais je ne l’ai dit qu’à Truc-Machine !

Elles sont collantes, là il faut deux paragraphes, car elles peuvent être collantes de deux manières !

La collante isolée : ça commence dès la primaire. elle a décrété que vous étiez sa meilleure amie. Je l’ai déjà dit pour moi il n’y a pas de ” meilleure “, on est amie ou on ne l’est pas, et chaque amie apporte quelque chose de différent, de plus je ne supporte pas l’exclusivité.
Donc vous êtes sa ” meilleure amie ” et elle veut tout faire avec vous, vous allez faire du shopping, pas de problèmes, elle vient, vous allez aux toilettes au resto, elle vient aussi !
Sauf que moi j’aime être seule, je n’ai besoin de personne pour aller m’acheter des chaussures, et je ne vais pas aux toilettes pour papoter devant le lavabo. J’ai des collègues qui choisissent cet endroit pour se retrouver !
Une soi disant ” meilleure amie ” qui n’a pas compris que je suis indépendante, c’est qu’elle ne me connaît pas.

Les collantes en groupe : on l’aura compris j’ai horreur des bandes de filles ! J’ai souvent dit à mes filles que je ne suis pas ” une vraie fille ” ! Les bandes de copines qui se préparent ensemble pour aller à une soirée, qui font un débriefing après avec forces détails sur le nombre et la durée des pelles, non merci !
Du coup les garçons timides m’abordaient plus facilement puisque les bandes de filles leur faisaient peur.

Et ça ne s’arrange pas en grandissant ! Quand je vais danser, j’y vais pour danser et pour voir mes copains. Bien sûr je ne fuis pas les femmes, je papote un peu, je prends des nouvelles. Mais dès qu’il y a plusieurs femmes, il y a toujours des groupes qui préfèrent parler que danser, ou qui vont fumer ensemble et ça prend des plombes, grand bien leur fasse tant qu’elles ne m’embêtent pas.
Mais dès que je pose mes fesses entre deux danses, il y en a toujours une qui vient me coller, pensant sans doute que je m’ennuie. Passe encore si ça ne dure pas longtemps et bénis soient mes potes qui m’invitent à ce moment là, mais si ça dure trop, ou pire si une deuxième vient se coller à nous deux, je prends la fuite !

Elles sont puériles : À priori pourtant je suis plutôt attirée par des gens qui ont un minimum de conversation, un minimum de culture, bref par des gens qui me ressemblent.
Là encore on sympathise, on se trouve des affinités, on papote. Puis vient le jour où pour une raison ou pour une autre je donne mon mél, mon face de bouc ou mon 06. Et là paf ! C’est parti ! Me voilà abreuvée de chaînes en tous genres, de diaporamas sur l’amitié avec des petits chats dans un panier, des messages avec en conclusion ” si tu ne fais pas passer un dinosaure viendra manger ta famille ” ! 
Agaçant quand c’est par mél, mais carrément crispant par SMS ! Je crois que c’est urgent, un RV annulé, un retard, un SMS de mes filles, non c’est un truc du genre ” envoie ça à toutes les femmes formidables que tu connais ! “
Ça va pas être facile, et je préfère ne pas être formidable si ça peut éviter de recevoir ce genre de trucs.
Ah bon, je croyais qu’on était entre adultes ! Même mes filles ne jouent plus à ça ! Ces chères dames sont bien déçues quand je leur dis ce que je pense des chaînes : elles me croyaient drôle et pleine d’humour. Ben si pourtant !

Elles sont bavardes : je sais certains qui me lisent me trouvent bavarde aussi, mais je m’en suis déjà expliquée dans un billet.

Pour faire court et simple : tout est une question de lieu, de moment et de personnes.

Il y a des lieux qui ne sont pas adaptés pour avoir des longues conversations, il y a des moments où on a pas le temps parce qu’autre chose à faire, et il y a des personnes qui n’ont rien demandé et qui sont trop polies pour vous couper la parole.

J’en connais une comme ça ! Dès qu’elle voit quelqu’un ou qu’elle est en groupe elle raconte. Pas une histoire courte et drôle qui lui serait arrivé hier, non plein d’histoires, d’ailleurs elle le dit elle-même : ah oui puis attends il y a encore celle là et celle là. Une bêtise qu’elle a fait à 15 ans, et puis celle de son cousin, et puis de sa fille.
Ce n’est pas une personne désagréable, ni isolée, ni qui a de problèmes particuliers ! C’est juste qu’elle ne sait pas s’arrêter !

Elles ne savent pas écouter : elles préparent ce qu’elles vont dire après : oui moi aussi ça m’est arrivé blablabla, c’est arrivé à la copine de la belle-sœur de la cousine de ma mère, blabla, à ta place j’aurais fait ça, blabla…
Et comme elles ne savent pas écouter elles n’ont rien retenu : c’était bien tes vacances, ah pardon tu t’es fait opérer d’une tumeur, j’ai confondu !
nb : par contre elles ont bien retenu le détail qu’elles ne devaient pas répéter, cf plus haut !

Elles sont vindicatives : Je sais bien que la vie est une jungle et qu’il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds. Mais il faut quand même savoir faire la part des choses ! 

Martine (qui a des qualités je l’ai dit) m’a appris à ne pas me faire remarquer, à bien me tenir dans les lieux publics. Faire un scandale peut être utile dans certains cas, mais pas pour un oui ou pour un non !

Et les femmes aiment bien montrer qu’elles ont leur petit caractère, elles en sont même fières : non mais t’as vu ce qu’il m’a dit, non mais t’as vu c’qui m’a fait, comment elle m’a regardée, et l’autre qui n’a pas tenu la porte, et ce serveur il est nul.

Bref le scandale éclate, alors que vous pensiez passer un bon moment au resto avec une copine, ou que vous prenez tout simplement le métro avec une collègue.
Et ça ne s’arrête pas là ! Comme elle est fière de son petit esclandre, elle en rajoute : tu vois il suffit parfois d’une petite réflexion !

Le jeu en valait-il la chandelle ? Ben non !
Et là encore même celles qui ont l’air à priori bien élevées et posées m’ont surprise.

On voit souvent des hommes très gênés par les esclandres de leur femme.

Ça reste souvent ras des pâquerettes : pourquoi c’est toujours futile, les conversations ? Pourquoi c’est si rare et si difficile d’avoir une vraie conversation intéressante, un vrai débat, une conversation intellectuelle ? Même si on lance le sujet, ça ne dure pas.
Les hommes me suivent quand je lance un sujet ! Ils parlent moins mais aiment les vrais sujets.

Elles méritent une médaille : le meilleur pour la fin !

Même si vous les avez connues célibataire, divorcée, collectionneuse de bons coups, en plein chagrin d’amour, un jour où l’autre, elles sont en couple.

Et là vous avez droit à un regard un brin supérieur : je suis en couple MOOOA ! Je ne sais pas comment tu fais TOOOA !

C’est sûr elles méritent une médaille, elles prennent un petit air condescendant pour parler de votre situation quelle qu’elle soit : le grand désert, la collection de mecs, une liaison avec un homme pas libre, dévoreuse de minets, parfois elles se permettent même de vous faire la morale, oubliant ce qu’elles ont été ou vous donnent des conseils avisés comme si ça servait à quelque chose.

Elles n’ont de cesse que de vous dire que Julot est parfait et leur relation idéale.

Chanter les louanges de son homme et crier son bonheur, ça je sais le faire, je l’ai déjà fait ! Je suis même ravie de voir des yeux briller de bonheur !

Mais quand c’est avec un air condescendant pour vous dire  ” je ne sais pas comment tu fais avec Machin,  moi je ne pourrais pas, mais Julot est parfait et notre relation idéale “
Je dis NON !

Je suis contente pour toi, mais je ne vais quand même pas me prosterner et te décerner une médaille parce que tu es en couple !
nb : je sais c’est aussi en rapport avec la rivalité !

C’est tout ? Je crois si je trouve autre chose, je reviens !