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Trentenaire-Angel m’a suggéré de faire un billet sur mon “régime ou non régime”, pourquoi pas ?

Je ne prétends pas aider ceux et celles qui veulent maigrir, je fais part de mon expérience, tout bêtement !

En fait je suis mince, une fausse grosse et je devrais avoir honte d’avouer un truc pareil, shame on me !

J’étais une enfant menue, pas maigre, mais menue. Petite j’ai attrapé toutes les maladies infantiles en une année, du coup je suis restée au même poids longtemps inquiétant mes parents. J’avais un appétit d’oiseau, mon père insistait pour que je finisse mes assiettes (j’ai du mal à y croire aujourd’hui). Cela dit j’aimais manger, grignoter plutôt !
J’ai toujours été une petite mangeuse qui se répète…. Une gourmette plutôt qu’une gourmande !
Et je ne plaindrais jamais d’aimer manger, j’ai d’ailleurs du mal à supporter ceux qui n’aiment rien !

Dicton de Martine : facile à manger, facile à vivre !

Mon dicton : bon vivant à table, bon vivant au lit !

Mais je m’égare !

Je n’étais pas bien grande, pas la plus petite de la classe, celle qu’on appelle la petite puce, mais la deuxième dans le rang quand on nous rangeait par ordre de taille !

Mais bon à cet âge là, mon corps ne me préoccupait pas plus que ça, je savais que j’avais une belle peau, que mon bronzage faisait pâlir d’envie beaucoup de femmes (tantes and co) et c’était déjà un bon début que de connaître ses atouts !

Puis sans être invitée la puberté arriva (la garce) alors que j’avais atteint la taille impressionnante de 1, 60 m… mais là non plus je ne me plains pas trop, je mets toujours des petits talons, et jamais on ne m’a appelée la petite !

Là j’ai compris que ça devenait difficile de manger des Mars impunément ! La cellulite (la garce) s’est collée en haut des cuisses à l’arrière, et j’ai eu un petit ventre qui pointe deuxième point faible qui ne m’a cependant jamais trop dérangée.

J’appris ainsi comme tant d’autres comment j’étais faite. Pas beaucoup d’épaules, un buste un peu court, des petits seins hauts perchés, une taille fine, une cambrure, des jambes longues. Bref, je suis faite comme tant de blacks and métisses.
Longtemps j’ai cru que j’avais des grosses fesses… Alors que oui mais non ! Elles n’ont rien de plat forcément vu ma cambrure, mais c’est au niveau des cuisses que la cellulite s’est installée (la garce) cette cellulite qu’aucun régime ne pourra déloger (je le sais j’ai essayé). 

Mais j’ai toujours eu un rapport à mon corps satisfaisant : j’avais des défauts, il arrivait qu’ils me complexent, mais j’aimais mon corps, plus que ma tête que j’ai mis plus de temps à accepter !
Et puis les hommes (les garçons à l’époque) sont formidables ! Passé l’âge con ou ils vous disent, même votre frère que vous êtes énoooooorme quand vous avez deux kilos de trop (je ris de voir leur bide aujourd’hui) ils vont font des tas de compliments et vous voyez bien vite vos atouts ! 

J’ai appris comme toutes les filles ce qui m’allait : les jupettes pour souligner la taille, large et courte pour masquer juste là où c’est trop rond et mettre les jambes en valeur. Les décolletés que j’ai toujours aimé, même avec des petits seins, il suffit de choisir le bon angle (!). Et le top la robe aux découpes princesse qui met la taille en valeur. Plus tard j’ai découvert les épaulettes. Ma tenue idéale : le tailleur robe, veste à manches courtes à épaulettes.

Après avoir longtemps pesé 49 kilos, j’ai passé la barre des 50. Puis j’ai longtemps oscillé entre 53 et 55.
55 kilos était mon poids de croisière. Pas celui où je me plaisais le plus, mais mon poids de stabilité.

Il arrivait aussi que je devienne “obèse” ce qui veut dire que je pesais 58 kilos. Je n’ai jamais fait vraiment de régime, je faisais des régimes “express” car cela m’ennuyait (restons polie). 1 œuf dur et des carottes râpées pendant 15 jours, ou 2 jours et demi de jeûne : insupportable, mais rien de tel pour perdre 3 kilos très vite !

Car j’ai la chance de maigrir très vite… Shame on me une deuxième fois !

Parfois j’ai tenté de maigrir beaucoup. Mais déjà à 53 kilos, le déséquilibre était visible : j’avais perdu la cellulite du bas du corps, mais il en restera toujours un peu ! Mais on voyait mes côtes, j’avais perdu mes seins, et de visage, j’étais à la limite de la maigreur, l’os de la mâchoire trop marqué, des rides quand je souriais…

À cette époque mes sœurs étaient plutôt fortes. Mes sœurs pas du tout faites comme moi : larges d’épaules, forte poitrine, tendance à grossir du haut en gardant des jambes fines ! Martine disait “nous sommes des armoires normandes” car elle aussi est faite comme ça ! Aujourd’hui mes sœurs sont presque maigres à force de régime, ou plutôt à force de ne pas manger, mais c’est presque moche, car elles ont une ossature large, et sont plutôt faites pour être un peu plantureuse ! Ne jamais contrarier la nature !

Ajoutons (ouh la vilaine) que d’après mes filles, elles sont ridées et font plus vieilles que moi, l’aînée !

Bon je vois qu’encore une fois je parle trop, il va falloir deux billets !

à suivre !