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Quand je vois des femmes se maquiller dans le train, je me dis toujours qu’elles ne doivent pas avoir de salle de bains chez elles.

Et j’ai du mal à comprendre cette impudeur.

Le matin quand j’arrive à Paris, je croise une jeune fille. Elle doit habiter le quartier et se rend à la gare que je viens de quitter. Je l’appelle la fille orange. Elle est assez forte et toujours bien habillée avec des tons orange. Manteau orange, ou manteau beige avec écharpe orange. Selon l’endroit où je la croise je sais si je suis en avance, en retard, pile à l’heure.

J’ai raté la photo du mois. Ce n’était pas volontaire mais c’est un acte manqué. Les thèmes m’inspiraient de moins en moins et je n’aime pas les contraintes.

Et puis comme d’habitude, ça n’apporte pas de nouveaux lecteurs, ce qui serait bien, mais beaucoup de spams, ce qui est moins bien.

Je me demande si la télé réalité n’est pas une façon déguisée d’autoriser, voire d’encourager à dire du mal de son prochain en toute impunité. Souvenez-vous le premier loft, la pièce où l’on disait du mal des autres, s’appelait “confessionnal”.
Des prêtres se sont insurgés contre cette dénomination : nous n’avons déjà pas bonne presse, alors si on nomme ainsi une pièce où on vient dire du mal des autres !

La dénomination a disparu pour de bons par la suite.
Mais vous êtes autorisés à critiquer vos hôtes dans la salle de bains ou la chambre d’hôtes, vos copines dans le dressing, et plus vous osez plus vous faites monter l’audimat.

J’ai oublié un mot dans le langage désuet de Martine, je l’ai rajouté dans le billet : pommes chips.

Les fausses économies aux toilettes : papier tellement mince qu’on en prend deux fois plus, chasse d’eau avec très peu d’eau, du coup on l’actionne deux fois.

Quand j’étais jeune fille, Martine disait à ses filles : c’est bien de passer beaucoup de temps dans la salle de bains à vous faire belles ! Parce que, lorsque vous serez mariées, il en restera toujours quelque chose, vous aurez moins de temps, mais il en restera quelque chose.
“mariées” sous entend bien sûr : enfants, famille à gérer.

Cela ne me choquait pas à l’époque, mais j’imagine la tronche de mes filles si je leur disais la même chose ! Elles me répondraient aussi sec :
- ça prouve bien qu’avoir des gosses, c’est la fin de la vie !