Un quizz un peu spécial qui s’étale sur 2 dimanches.
Instructions détaillées en fin de billet.

Une lettre dans la boîte aux lettres ! Ça fait longtemps que vous n’en avez pas reçue. Vite, ouvrons l’enveloppe, et lisons. Joli papier tramé, jolie encre violette.

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Chère Caroline,

Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas écrit ! Tu dois m’en vouloir mais tu comprendras aisément en lisant la suite. Il m’est arrivé tant de choses et le temps passe si vite !

D’ailleurs si je t’écris, c’est bien sûr pour te raconter tout ça, mais aussi pour te demander ton avis, tu as toujours été d’une grande sagesse, d’une grande clairvoyance en ce qui concerne la nature humaine, et je suis sûre que tu me seras d’une grande aide.

Souviens toi, la dernière que nous nous sommes vues, à Londres, nous avons dîné au restaurant. En fin de repas, Robert est venu me chercher, je te l’ai présenté. Je le connaissais depuis peu, une belle histoire qui commençait.

Robert vient d’une famille aisé, son grand père avait acheté des terres en Australie pour y élever des moutons. Une grande ferme comme dans les romans avec des terres, du bétail.
L’affaire a été reprise par son père, ainsi que l’oncle de Robert.  Malheureusement les affaires ne marchaient plus, et à son décès le père de Robert a laissé des dettes.

L’oncle de Robert a cédé ses parts à son fils John. Mais John ne s’est guère préoccupé de l’affaire, il n’a jamais mis les pieds en Australie. Robert a donc décidé d’aller sur place, afin de voir ce qu’il en était et de vendre la propriété. Il n’y était pas retourné depuis son adolescence. Sur la propriété vit une famille de métayer, mais l’homme souhaite prendre sa retraite et partir avec son épouse, vu que leurs enfants sont partis.

Robert en était donc là quand il m’a rencontrée. Et comme il devait partir pour plusieurs mois, et que nous étions très amoureux, il m’a demandée en mariage. Tu imagines ma joie !

Nous voilà donc en Australie, dans un paysage de rêves, mais malheureusement sans un sou. Le métayer s’en va. Et Robert vend les moutons qui restent. Je pensais que nous n’avions que quelques affaires à régler avant de partir… Hélas voilà que Robert se met à rêver de faire revivre la propriété. De nombreux travaux sont à prévoir, la ferme est loin de tout, la vieille jeep est en panne, et surtout nous n’avons aucun revenu.

Alors Robert me convainc, il a des idées, il veut éléver des kangourous, ouvrir un parc animalier, organiser des voyages. Et il finit par me convaincre de lui prêter l’argent que j’ai hérité de ma tante Lisbeth. Malheureusement entre temps, le cousin John se manifeste, nous l’avions complètement oublié celui là !
Il dit à Robert que tout ça c’est bien beau, mais qu’il est héritier aussi. Soit Robert vend la propriété et on partage les gains, soit Robert rachète sa part. Je me disais qu’enfin Robert allait devenir raisonnable, et vendre, mais non. Robert a utilisé mon argent pour payer la part de John. Avec le peu d’argent qu’il nous reste, qu’allons nous devenir ?

Nous avons rencontré un homme riche, notre voisin, qui se dit producteur de cinéma. Il semble que je lui plais bien, il aime les anglaises et il est veuf. Il vient souvent nous voir, nous invite à dîner chez lui, nous raconte sa vie. Il écoute patiemment Robert lui faire part de ses projets utopiques.

Et voilà que notre voisin Mister Rich prend Robert au sérieux et veut l’aider dans son projet. Et lui propose de lui prêter de l’argent pour se lancer.
Je ne suis pas du tout d’accord ! Je sens les ennuis arriver, je ne crois pas une seconde à cette histoire de parc animalier, je n’ai qu’une envie, repartir chez moi en Angleterre. Du coup Robert est furieux, nous nous disputons tout le temps.

Un jour où j’étais en larmes dans un champ derrière la ferme, Mister Rich est venu me voir, il m’a offert un thé et du coup je me suis laissé aller à tout lui raconter.
Tu ne me croiras pas chère Caroline : il m’a avoué qu’il était amoureux de moi, qu’il n’aime pas mon mari qu’il considère comme un moins que rien.  Il me dit qu’il a proposé de l’argent en espèrant que Robert refuserait et choisirait de partir, mais que même si Robert acceptait, il allait droit à la faillite. Il s’en moque, il était prêt à m’attendre, il se disait qu’un jour j’ouvrirais les yeux sur mon mari.

Je suis restée estomaquée, tu t’en doutes, abasourdie. J’ai réfléchi deux jours, je suis touchée par cette déclaration, cependant j’aime toujours Robert. Je décidais donc pour le faire réagir de lui parler de l’attirance de notre voisin pour moi (sans parler de déclaration, ni de demande en mariage et sans parler de l’argent, ni de la piètre opinion que Mister Rich a de Robert).

Ce fut un flop total. Robert n’a même pas été jaloux ! Il a été presque content. Tu ne le croiras pas non plus, mais il m’a dit que je devrais coucher avec notre voisin, afin d’obtenir un prêt sans intérêt !

Je ne sais plus quoi faire ! J’ai besoin de ton aide, de ton avis ! Que dois-je penser de tout cela ?

Dois-je quitter Robert ? Épouser mon voisin ? Mister Rich est-il sincère, ou cherche t-il a humilier mon mari ? Suis je pour lui un trophée, pense t-il qu’il peut tout obtenir car il est habitué à cela, vu qu’il a beaucoup d’argent ?

Dois-je plutôt repartir en Angleterre, laisser Robert et le voisin se débrouiller tous les deux ? Heureusement j’ai gardé un peu d’argent pour pouvoir repartir et trouver un logement décent à Londres.

Comme tu le vois Caroline, ma vie a bien changé en peu de temps. J’attends avec impatience de tes nouvelles. Et j’espère aussi que tu me donneras des tiennes, cela me changera un peu les idées !

Bien à toi, Jennifer

Votre mission si vous l’acceptez : Vous mettre dans la peau de Caroline (même les hommes, si si !) et prendre votre plus belle plume pour répondre à Jennifer. Peu importe la longueur, on peut être court et efficace !
Je sais que le dimanche on est tous un peu mou du genou, donc vous avez une semaine pour répondre.

Ne pas répondre au quizz dans les commentaires (parce que j’en connais qui vont copier sur le voisin), mais par mél à cette adresse louisianne (sans les parenthèses, bien sûr), vous pouvez écrire dans le message ou mettre une pièce jointe, même pas peur des virus !

Et bien sûr vous pouvez commenter !

À bientôt !