Le week-end a été très chargé ! 

Vendredi j’ai pris la route pour Ville Natale pour l’anniversaire de Martine, je suis arrivée vers 17 h. Le vendredi soir, dîner avec Cédric et Mariane, mon frère et ma belle-sœur et Martine (ma mère Z’avez qu’à suivre). Le lendemain midi, Martine a tenu à m’inviter au restaurant. Puis je l’ai emmenée au cimetière, ensuite j’ai fait une balade au marché, malgré le froid de gueux. 

Froid de canard ! 

 

Pendant ce temps mes filles, mon gendre Jim et des amis à eux déménagaient le box vers mon appartement. Vers 16 h Athéna m’appelle pour me dire qu’il y a eu un dégât des eaux au box. Une dizaine de cartons de livres, de photos endommagés ainsi que le dos de ma bibliothèque. La personne de l’accueil a constaté les dégâts et mes filles ont prix une dizaine de photos pour que je les envoie et que je chiffre les pertes. 

J’avoue qu’après la colère, j’ai mal dormi. Colère parce que j’ai payé une fortune pour que mes affaires soient en sécurité et à l’abri de l’humidité !
Pour cette raison, je n’ai jamais voulu stocker dans une cave ou une grange ! Déjà qu’il y a toujours un peu de dégâts, des rayures, des choses qui souffrent quand on déménage malgré les précautions. J’ai bien souvent serré les fesses en voyant les manipulations et le transport ! 

La nuit suivante j’ai mal dormi, et si ça a avait été l’ordinateur, la télé ? Mes tableaux ? D’ailleurs j’avais emmené lors de mes précédents voyages ces choses précieuses. Aujourd’hui au téléphone, la responsable m’a demandé des factures, comme si j’avais les factures de tous mes livres et de ma bibliothèque ! Bref, je m’en remettrai, mais je fais partie des gens qui tiennent à leur affaires ! 

Vers 17 h nous allons Martine et moi voir le nouvel appartement de Jolinette et Roméo.

Samedi soir, je vais au resto avec une copine, c’était mon seul soir de libre pour la voir, du coup encore un resto.

Dimanche anniversaire de Martine, nous étions 18, nous mangeons, buvons jusqiuà 17 h. 

Ma fratrie m’a demandé plusieurs fois pourquoi je repartais déjà le lundi (donc aujourd’hui) je leur ai dit que ça fait des mois que je n’ai pas de chez moi, que mes meubles et mes affaires sont enfin dans mon appartement, que j’ai hâte d’y être et que j’ai du boulot.
Et puis c’est comme ça, Ville Natale, ce n’est plus ma vie. Je pense que plus le temps passera moins j’aurais envie d’y séjourner, même si j’y ai encore des amis et ma tribu. C’est comme ça et c’est tant mieux, ce serait dommage d’avoir toujours envie d’y retourner et d’y passer du temps.

J’ai roulé presque toute la journée, en me disant : voilà maintenant je vais vers le Sud, le Sud c’est chez moi, ce périph là, bien plus petit, dont on sort très vite sera le mien. Cette sortie c’est déjà la mienne, j’y suis déjà habituée. 

C’est ma première nuit chez moi. J’ai du slalomer entre les cartons pour trouver mes draps et mes oreillers. Je ne sais pas trop par quel bout commencer demain, mais j’y arriverai.