Cet été j’ai passé beaucoup de temps dans le petit bois de la Sauvageonne. 

Je pense souvent à la maison de campagne, au jardin plutôt : un tapis vert avec des arbres. Pas une forêt, mais beaucoup d’arbres. Je les connaissais tous par cœur, ils étaient comme des amis.

À la Sauvageonne c’est très différent. Nous connaissons bien les arbres autour de la maison, dont la plupart ont été plantés par mon père ou mon grand-père. Je connais aussi ceux qui sont un peu isolés, atypiques ou collés à la maison, qui eux ont poussé tout seul.

Mais dès que l’on s’éloigne, que l’on monte dans la colline, les arbres deviennent si nombreux qu’on ne les voit plus. Nous avons un petit bois, il est devenu trop broussailleux pour pouvoir s’y promener.

Finalement avoir trop d’arbres fait qu’on y prête pas attention, dommage !

Ce sont surtout des chênes, des buis, des genévriers, des frênes. Cette année, j’ai décidé de faire connaissance avec mes arbres et pas seulement le plus gros chêne qui règne sur le petit bois.

Bizarrement Jim qui est un amoureux de la nature aussi, a décidé de débroussailler le petit bois, de faire des coupes “intelligentes” pour faire de la place à certains arbres, et aussi de dégager les ruines devenues invisibles et qui sont un des mystères qu’on aime tant dans notre patrimoine. Ruines que j’ai adoré enfants, ruines que mes filles découvrent. 

Bien sûr beaucoup diront que ces arbres n’ont rien d’exceptionnel, cette région n’est pas celles des pins, des hêtres centenaires, ou des cèdres immenses, mais voilà ce sont les miens, je les ai photographié cet été.

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