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Me voici de retour dans ma petite maison. J’ai eu de la chance, j’ai eu du soleil tout au long des vacances. Quelques orages passagers, mais bien vite le soleil sèche la terre et les herbes folles. 

Le dernier week-end j’avais invité un ami. Je connais Gwenaël depuis environ trois ans, nous dansons ensemble bien sûr, c’est un homme calme, intelligent, posé,et d’une gentillesse incroyable. 

C’était un plaisir d’avoir un peu de compagnie, et il s’est très vite fondu dans le moule familial. Nous sommes repartis ensemble en voiture, conduisant chacun notre tour et discutant pendant pratiquement tout le voyage, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, un vrai bonheur ! 

Le jour de mon départ, une nouvelle fournée devait arriver à la Sauvageonne. En plus de Camomille qui revient quelques jours en revenant d’Espagne avec sa fille Marine, mon frère redescend avec sa femme et ses filles. Puis mon neveu Chris avec un ami. 

J’étais plutôt contente de partir avant l’arrivée de cette grosse fournée !

Comme d’habitude des arrivées, des départs, des périodes de calme. 

Je vais passer deux semaines seule, ça fait du bien. Le dernier week-end d’août, je redescends chercher Martine et mon chat. Artémis et Jérémy remontent avec leur propre voiture. 

Je ne suis pas mécontente de rentrer. Il fait encore beau, le jardin est en friche, la Sauvageonne n’est pas encore fermée, donc je n’ai pas encore eu le petit pincement au cœur habituel. 

Je sais que nous allons vers des jours moins longs, des jours pluvieux, voire même de la neige…

Mais quelle importance ? 

Je souris en regardant les fournitures scolaires dans les supermarchés : fini pour moi ! Plus de rentrée scolaire à préparer, plus de listes de fournitures ! Mes filles sont de jeunes adultes qui travaillent ! 

La seule rentrée que je prépare est celle dans une nouvelle école de danse, et ça c’est plutôt des trépignements d’impatience que ça génère ! Nous en parlons d’ailleurs beaucoup avec Gwenaël, car nous sommes nombreux à nous inscrire dans cette nouvelle école. 

Et bien sûr Tristan m’a manqué. L’été est long. Et chaque fois que je prends des photos en vacances, je pense à lui, je pense qu’il voudra les voir, je pense à ce que j’ai envie de lui montrer, de partager avec lui. 

J’essaye parfois d’appeler mes filles qui ont mieux à faire, et je les comprends ! À la Sauvageonne les portables sont oubliés dans un coin, nous sommes tout le temps dehors, c’est à peine si on se rappelle que les Aïe-Fone existent !