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Ces visa­ges oubliés qui revien­nent à la charge…

Ce sont des paro­les de chan­son. Par­fois on ne sait pour­quoi on se sou­vient comme ça, de quelqu’un à qui on avait pas pensé depuis des siè­cles !

J’ai un peu parlé de lui dans un billet sur Ché­ru­bin. Car j’ai ren­con­tré Ché­ru­bin le même jour que Patrick, his­toire com­pli­quée mais j’y reviens jus­te­ment !

J’avais 15 ans, et j’allais en vacan­ces tous les ans à la Sau­va­geonne. Ma sœur et moi savions les noms, pré­noms et âge des gar­çons que nous admi­rions à la pis­cine parce que nos copi­nes d’enfance étaient en classe avec eux. Mes copi­nes étaient cepen­dant trop timi­des pour avoir une bande de copains et nous les pré­sen­ter, et même trop timo­rées pour par­ler aux gar­çons de leur classe, ce qui était très frus­trant pour les pari­sien­nes, (ma sœur et moi).

De ce côté les géné­ra­tions actuel­les sont moins frus­trées ! Mes filles ont connu très vite la bande de Petite Col­line !

Patrick habi­tait Petite Col­line, et était en inter­nat à Peti­te­vil­le­du­Sud. Il me plai­sait bien…
J’étais très fleur bleue, si vous n’avez pas com­pris ça, vous êtes con­dam­nés à lire mon blog trois fois à l’envers !

À la fin de l’été de mes 15 ans, mon amie d’enfance me donne l’adresse de Patrick à l’inter­nat. Elle est dans sa classe.

En sep­tem­bre je lui écrit. Je ne dis rien de spé­cial sur moi, je ne dis pas qui je suis. Je reste très mys­té­rieuse, j’entre­tiens le sus­pense !

Mon amie l’entend dire un jour dans les cou­loirs qu’une fille lui écrit et qu’il ne sait pas qui c’est.

Et sur­prise il me répond !