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À l’époque où j’étais encore à l’école… L’école englobant pour moi toutes ces années mornes et tristes et peu importe qu’on les appelle lycée (non ce n’était pas encore collège) ou autre, si j’étais allée en fac, je le dirais peut-être, mais bref, comme dirait Martine !

…à l’époque où j’étais encore à l’école, et où nous étions déjà des jeunes filles, se posait souvent la difficile question de l’orientation.

Enfin quand je dis ” se posait “. Elle se posait surtout pour les autres. J’avoue n’avoir jamais rêvé de devenir adulte, ni rêvé de travailler ! D’ailleurs je me rends compte que j’ai oublié de devenir adulte.

Beaucoup de jeunes filles rêvaient d’ouvrir leur propre boutique, et de préférence une boutique de fringues ou une parfumerie.

Seulement voilà, elles étaient réalistes ces filles. Souvent on entendait ce discours : ce n’est pas vraiment une bonne idée, le luxe. En cas de crise, c’est ce qu’on supprime en premier, les dépenses de luxe ! Le parfum, le maquillage, c’est du futile tout ça. Du jour au lendemain, on se retrouvera à déposer le bilan, faute de clientes.

Je les trouvais vraiment pessimistes ces jeunes filles. Nous étions pfft.. dans les années 70, ça ne nous rajeunit pas, ma pauvre Lucette !

Sans doute était-ce la littérature que l’on nous faisait avaler à l’école, j’avoue que je n’en veux pas du tout au système, lire n’a jamais été une corvée pour moi.

La crise, le krach boursier, l’après guerre, c’est vrai que nous étions drôlement cultivées quand j’y pense. À âge égal, il faudrait que je compare avec la culture des jeunes filles d’aujourd’hui !

Moi j’étais optimiste et j’avais raison. Les années ont passé et les femmes ont continué de claquer leurs sous pour du futile et du luxe.

Et elles continuent encore ! Certain disent que nous verrons les effets de la crise en 2014.

Après j’ai fait une école de commerce,qui l’eut cru ?  Encore une école !  Je n’ai jamais travaillé dans le commerce, mais c’est une autre histoire.