À l’époque où j’étais encore à l’école… L’école englobant pour moi toutes ces années mornes et tristes et peu importe qu’on les appelle lycée (non ce n’était pas encore collège) ou autre, si j’étais allée en fac, je le dirais peut-être, mais bref, comme dirait Martine !
…à l’époque où j’étais encore à l’école, et où nous étions déjà des jeunes filles, se posait souvent la difficile question de l’orientation.
Enfin quand je dis se posait ! Elle se posait surtout pour les autres ! J’avoue n’avoir jamais rêvé de devenir adulte, ni rêvé de travailler ! D’ailleurs je me rends compte que j’ai oublié de devenir adulte !
Beaucoup de jeunes filles rêvaient d’ouvrir leur propre boutique, et de préférence une boutique de fringues ou une parfumerie.
Seulement voilà, elles étaient réalistes ces filles ! Souvent on entendait ce discours : ce n’est pas vraiment une bonne idée, le luxe ! En cas de crise, c’est ce qu’on supprime en premier, les dépenses de luxe ! Le parfum, le maquillage, c’est du futile tout ça ! Du jour au lendemain, on se retrouvera à déposer le bilan, faute de clientes !
Je les trouvais vraiment pessimistes ces jeunes filles ! Nous étions pfft.. dans les années 70, ça ne nous rajeunit pas, ma pauvre Lucette !
Sans doute était-ce la littérature que l’on nous faisait avaler à l’école, j’avoue que je n’en veux pas du tout au système, lire n’a jamais été une corvée pour moi !
La crise, le krach boursier, l’après guerre, c’est vrai que nous étions drôlement cultivées quand j’y pense ! À âge égal, il faudrait que je compare avec la culture des jeunes filles d’aujourd’hui !
Moi j’étais optimiste et j’avais raison ! Les années ont passé et les femmes ont continué de claquer leurs sous pour du futile et du luxe !
Et elles continuent encore ! Certain disent que nous verrons les effets de la crise en 2014 !
Après j’ai fait une école de commerce,qui l’eut cru ? Encore une école ! Je n’ai jamais travaillé dans le commerce, mais c’est une autre histoire !
10 réactions
1 De Calpurnia
- 28/11/2012, 12:52
Quand j’étais en primaire, rien ne nous orientait vraiment vers le simple fait de travailler plus tard. Les livres de français c’était papa travaille et conduit, maman est à la maison et cuisine, un garçon qui fait du foot, une fille qui aide sa mère, un chien…
Etre hôtesse de l’air, actrice bien sûr, éventuellement infirmière…
Tel que je m’en souviens, on ne nous poussait pas particulièrement à envisager un avenir professionnel. “Tu tu marieras et tu auras des enfants” semblait être le plus prometteur ! Comme tout change !
2 De Louisianne
- 28/11/2012, 13:09
@Calpurnia : En effet c’était comme ça ! Raison pour laquelle je ne suis jamais “visualisée” en train de travailler !
3 De Bleck
- 28/11/2012, 16:28
Tandis que moi, je n’ai pas fait l’ombre d’une école de commerce mais j’ai travaillé (pardon, j’ai été salarié…) dans le commerce, et je le suis toujours… salarié pas travailleur hein faut pas déconner non plus…
Bleck
4 De Louisianne
- 28/11/2012, 23:53
@Bleck : oui pas de gros mots ici ! C’est un blog de rêveuse pas de travailleuse !
5 De Latil
- 30/11/2012, 04:40
C est vrai que le grand luxe se porte à merveille, quelque soit le type de magasin, même pour les autos! On peut voire, prés de chez moi à Bâle, comment les magasins chics se sont accaparés les meilleures places dans la cité.
Bonne journée Louisiane
Latil
6 De Louisianne
- 30/11/2012, 18:31
@Latil : Hé oui le luxe ça marche toujours !
7 De lylouan
- 30/11/2012, 18:46
La plus grosse connerie que puissent faire les enfants, c’est de devenir “adultes”… Je suis restée longtemps dans le wagon des “bienheureux” qui ne pensaient qu’à faire la fete avant de trouver quelque chose à mettre en face de la case “statut professionel”… Aujourd’hui, je fais un taf super, j’eleve 2 gamins et je me tire à la 1ere occas’ dans le wagon des trentenaires qui ont refusé de devenir completement adultes!
8 De seia
- 30/11/2012, 21:44
née de parents immigrés, j’ai toujours entendu mes parents remercier la république de nous donner la possibilité d’aller à l’école, ma soeur et moi nous avons fait des études supérieures, nos enfants aussi, aujourd’hui nous vivons bien grace à un salaire confortable malgré mes 60h en moyenne de travail par semaine, je suis contente d’être adulte, aucun scrupule à acheter cher si j’ai envie, je me dit simplement que nous avons beaucoup de chance de vivre dans une démocratie où l’enseignement est possible, alors mon envie de luxe je l’assume, sans complexe je ne vole personne…
9 De Louisianne
- 30/11/2012, 22:38
@lylouan : super ! Ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule à avoir oublié de devenir adulte !
10 De Louisianne
- 30/11/2012, 22:46
@seia : Je ne reproche rien à ceux qui aime le luxe ! Mon propos était que je trouvais pessimiste de penser qu’un jour le luxe ne se vendrait plus, de voir l’avenir en noir pour des filles si jeunes !
Et même si je le dis sur le ton de la plaisanterie, bien sûr que l’accès aux études est une chance !