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Je crois que je l’ai déjà évo­qué, une fois, mais sans vrai­ment déve­lop­per. Cela pour­rait rejoin­dre le billet “La meilleur amie, vraie ou fausse”.

J’ai déjà parlé de mes lec­ture pré­fé­rées, et de Fran­cesco Albe­roni, dont j’ai adoré tous les livres. Dans son livre “L’ami­tié”, il évo­que jus­te­ment le fait que l’on uti­lise sou­vent le mot “ami”, pour quelqu’un qui ne l’est pas.

Il parle d’une chose qui m’a tou­jours cho­quée et aga­cée :

Votre ami Pour­lavi entend Fau­der­che dire du mal de vous, et sous cou­vert de vous ren­dre ser­vice, vient vous racon­ter ce que Fau­der­che a dit de vous, ou vous signale que Fau­der­che ne vous aime pas !

Non seu­le­ment vous êtes blessé, mais quel­que part, vous vous deman­dez si Pour­lavi, n’adhère pas un peu aux médi­san­ces qu’il vous rap­porte !

Car un véri­ta­ble ami aurait pris votre défense, ou serait parti pour ne pas avoir à écou­ter !

Long­temps avant d’avoir lu ce livre, et main­te­nant encore, lorsqu’un Fau­zami vient me dire que Fau­der­che ne m’aime pas ou qu’il a dit ci et ça de moi, je réponds tou­jours :

- Et toi tu me le répè­tes ! C’est pire !

C’est d’ailleurs ce que j’ai tou­jours con­seillé à mes filles ! C’est incroya­ble le nom­bre de “copi­nes” qui veu­lent ren­dre ser­vice ! Cela dit, ce n’est pas typi­que­ment fémi­nin, je con­nais des hom­mes très doués pour ça aussi !

Nul besoin d’ailleurs d’aller cher­cher des Fau­za­mis, des Fau­der­ches ou des Pour­la­vis ! J’ai une sœur qui fait ça très bien !

Je ne pré­tends pas être par­faite, mais je déteste ça ! Si on me dit quel­que chose de pas trop méchant, je me con­tente de me taire. Si c’est vrai­ment trop méchant, je me révolte haut et fort ! Même si mon ami(e) est dans son tort ! Je n’y peux rien, je suis entière !

Ma tribu, mes sœurs, mère, frère peu­vent m’aga­cer, et je peux m’en plain­dre par­fois…
(de moins en moins en vieillis­sant d’ailleurs, car si nous con­nais­sons nos défauts res­pec­tifs, nous con­nais­sons aussi nos bons côtés, et nous savons com­bien la famille est un bien pré­cieux ! )

Mais jamais je ne lais­se­rai un tiers dire du mal de ma tribu !