Une grande rêveuse

Je m’apprête à racon­ter ma soi­rée d’anni­ver­saire, et j’avais dans l’idée (puis­que j’écris beau­coup dans ma tête avant de le faire sur le papier… euh.. sur l’écran) de faire une énorme paren­thèse ou digres­sion, pour par­ler plus en détail d’Eldel­weiss.

Mais cela aurait fait un de ces billet à ral­longe, dont j’ai le secret… Donc voilà qu’Edel­weiss a un billet pour lui tout seul, et je dois dire que peu peu­vent s’en van­ter, ni Lau­rent, ni Gaël, mais bien­tôt Alex par con­tre, et tout le monde s’en fout…

Edel­weiss a l’age d’Arté­mis. Il devait avoir 15, 16 ans quand je l’ai connu. À la minute où on le con­nait, on le con­nait ! Atta­chant c’est sa carac­té­ris­ti­que prin­ci­pale ! Spon­tané, volu­bile, à l’aise par­tout, hyper­ac­tif, on ne s’ennuie pas une seconde avec lui !

Il est tou­jours par­tant, fédé­ra­teur, a trente idées à la seconde. À l’aise par­tout, ça veut dire qu’il n’a jamais été timide avec moi, n’a jamais mis la moin­dre bar­rière. Il est aussi à l’aise pour aider Mar­tine (qu’il appelle par son pré­nom) que pour jouer au ping pong avec mes neveux, il sym­pa­thise aussi avec les peti­tes, Marine la petite blonde aux joues rouge qui veut l’épou­ser plus tard, Mani­velle, pour­tant sau­vage. Il est chez lui à la Sau­va­geonne

En plus d’être spon­tané il est câlin, fait dix bisous pour dire aure­voir, a tou­jours un mot ou un geste gen­til. Il est tou­jours d’humeur égale, ce qui est appré­cia­ble, jamais râleur, et pas com­pli­qué.

Très socia­ble, dès qu’il ren­con­tre des gens, il prend leur numéro de tél, prend des nou­vel­les, qua­lité assez rare chez les gar­çons, tout le monde sait qu’une fois marié, c’est Madame qui écrit les car­tes de voeux et dit à Mon­sieur “n’oublie pas ton pote Mar­cel, appelle ta mère pour la fête des mères”.

Il me fait tou­jours rire à vou­loir me caser avec tous les hom­mes de mon âge. Alors que je lui dis tou­jours “mais non c’est bon, ça vient tout seul ces cho­ses là !”
Un jour il a parlé de moi à un céli­ba­taire de mon âge, vou­lait abso­lu­ment que je le ren­con­tre, je lui dis :

- Mais ne t’emballe pas comme ça ! Si ça se trouve, je ne suis pas son genre !
- Mais si ! Je lui ai dit que tu es mignonne et que tu as des gros seins !

Génial ! Il est où le smi­ley qui a la bou­che de tra­vers ?

Il est joueur, adore me jeter à l’eau toute habillée, juste avant il me dit “tu as ton por­ta­ble” et moi, naïve, je crois qu’il a besoin de télé­pho­ner, c’est juste pour ne pas jeter le por­ta­ble à l’eau avec moi ! Si c’est pas déli­cat ça !

Quand je parle de lui à quelqu’un qui ne le con­nait pas, il me dit “arrête de met­tre la barre aussi haut, j’ai peur de ne pas être à la hau­teur après !”

Son seul défaut est qu’il est par­fois fati­guant, car volu­bile et hyper­ac­tif ! Si on l’écou­tait, on ferait trois soi­rées en une, en rou­lant 50 kilo­mè­tres entre cha­que endroit ! Je l’ai beau­coup emmené en voi­ture avec les autres dans mon cof­fre, un vrai gamin :
- Loui­sianne, j’ai envie de faire pipi ! Loui­sianne, j’ai faim, on s’arrête !

Je sais les inter­pré­ta­tions vont vite, quand on fait les élo­ges de quelqu’un !
Edel­weiss gen­dre idéal ? Non il s’entend bien avec mes deux filles, mais aucune ne songe à l’épou­ser (enfin pour le moment) et puis je n’aurais sure­ment pas la même rela­tion avec lui, si c’était un ex ou un actuel de mes filles. Fils idéal ? Je ne dirais pas ça non plus car com­ment ima­gi­ner à quoi res­sem­ble­rait un fils si j’en avais un, et de tou­tes façons il ne serait sure­ment pas idéal !

C’est un gamin atta­chant que j’adore, voilà tout !
Je racon­te­rai dans un autre billet, com­ment un jour je me suis inquié­tée pour lui, au point que j’étais prête à pren­dre le pre­mier avion !

J’ai oublié l’essen­tiel : il est très beau !
Vous ne ver­rez pas sa tête, quoi son slip ça ne suf­fit pas ? Ah si ! Il est dans ma ban­nière, appuyé sur le cas­que d’un autre petit djeun que j’aime bien. Et je vous laisse devi­ner à qui appar­tient le décol­leté !

Donc Edel­weiss est venu à mon anni­ver­saire, que je vais racon­ter de ce pas !