Alors que j’étais en train d’écouter ” Led Zeppelin Stairway to Heaven “, encore un titre oublié retrouvé grâce à mon précieux, je me suis souvenue que j’ai en tête depuis longtemps un billet sur les ” livres découverte musique “. Ne cherchez pas le dictionnaire…

Je vous ai parlé souvent de mes passions pour certaines chansons (qui ne sont pas les mêmes que tout le monde, parce que je n’aime pas faire comme tout le monde).

Et bien entendu je vous ai souvent parlé des livres que j’aime.

Ce qui est plus magique encore, c’est quand un livre me fait découvrir une chanson que je ne connais pas. Ce sont ce que les animateurs radio appellent des ” pépites “, des chansons méconnues, souvent des slows anglais. Bien sûr certains livres vous citent des des chansons récentes et connues, mais je dois les oublier à peine lues.

Certains auteurs sont doués pour nous plonger dans un univers et si ils parlent de chansons, c’est encore plus agréable pour moi. Vous vous doutez bien que je me précipite sur Dix-heures pour écouterr le titre, mon smartphone n’étant jamais bien loin de mon livre.

Je vais commencer par le livre le moins glorieux, celui qu’on ne se vante pas d’avoir lu. Il est un peu comme ces soap catastrophiques que l’on continue à regarder en se disant : ” c’est nul, mais c’est nul il faut que j’arrête ! “
Bref j’ai lu le premier pavé par curiosité, (sur ma kindle heureusement, comme ça je n’aurais pas à l’exhiber dans ma bibliothèque) puis alors que j’étais chez Athéna et que j’avais mal au dos, comme elle avait les deux pavés suivants, que j’ai du avaler en un après-midi.
Le gros défaut de ce livre c’est qu’on veut savoir pourquoi, alors on continue… Grrr ! Cependant j’aimerais bien être celle qui l’a écrit !
 

C’est dans ce livre que jai découvert le Duo des fleurs. Je n’ai jamais raffolé de la musique classique, ni de l’opéra à quelques exceptions près, comme ” Carmina Burana “…
Mais j’ai ajouté ce titre dans ma très courte playlist classique.

 

Je vais me limiter à ce morceau. Beaucoup d’autres titres sont cités dans ce livre qui se veut moderne, si le cœur vous en dit, un magazine féminin en a même fait la playlist sur Spot-Truc que je ne maîtrise pas.

J’ai trouvé dans un petit livre d’Agnès Martin-Lugand, (dont je ne vous citerai pas les ouvrages les plus connus, vous les connaissez) deux chansons que j’ai aussitôt aimées. Les deux héros vont en discothèque et l’homme demande au DJ des slows classiques :

Sweet Jane des Cow boys Junkie et At Last de Etta James.
Naturellement cela m’a donné envie d’écouter les autres chansons des Cow boys junkies et de Etta James.


 

Cela reste un phénomène assez rare, j’espère que les écrivains vont prendre cette habitude de citer des pépites.
J’espère ainsi en avoir beaucoup d’autres à vous faire partager, mais ne vous inquiétez pas, j’ai gardé le meilleur pour la fin.

 

Vous le connaissez tous certainement, en bas à droite en page d’accueil de ce blog il défile avec d’autres livres. Ce livre est une musique à lui tout seul, et son titre est déjà une partie de l’unique chanson du livre.

Je connaissais Nina Simone bien sûr mais pas cette chanson. En plus de l’écouter, j’ai lu aussi l’histoire de la chanson, j’ai voulu écouter la chanson d’origine, chantée par un chanteur de musique country. Ce n’est pas la première fois qu’une chanson country est transformée et devient plus célèbre que l’originale (I always love you par exemple). J’a écouté quelques versions, mais finalement j’ai préféré Nina Simone. Elle a ce petit truc en plus qui ne s’explique pas.
L’histoire de la chanson c’est là, et méfiez vous des traductions, certaines dénaturent complètement l’idée d’origine.
 

Même Hugues Auffray, qu’Artémis adorait quand elle était petite à cause de Stweeball entre autres, a essayé d’en faire une version française que je vous déconseille, les paroles n’ont rien à voir.

En ce moment la pièce adaptée du livre est jouée au théâtre à Paris, j’ai trop aimé le livre pour prendre le risque.
Les acteurs ne ressembleront pas aux héros que j’ai imaginé, et puis il y a beaucoup de lieux et de décor impossibles à restituer à mon avis.
Je précise que je ne critique pas la pièce, Camomille l’a vue et l’a adorée, et je n’ai eu que des bons échos.
C’est juste moi : je suis comme ça je n’aime pas aller voir au cinéma ou au théâtre l’adpatation d’un livre que j’ai aimé.
J’ai même appris qu’il est sorti en BD.

C’est d’ailleurs une amie de mon groupe de théâtre qui m’a fait connaître ce livre, j’étais passée à côté, j’ignore pourquoi !
Je l’ai offert à mon précieux.
Assez parlé, il est temps d’écouter !