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J’avais promis… Ou plutôt je m’étais promis de donner quelques news de ma life, enfin de ma passionnante vie, chose que je fais finalement de plus en plus rarement. D’ailleurs qui se rappelle de l’âge de mes filles ? 

Justement Athéna vient de fêter ses 23 ans. Un âge horrible, elle est terrorisée à l’idée de vieillir, c’est vrai que ça commence à faire, je m’inquiéterais aussi à sa place ! Ça la rassure tout de même un peu de voir qu’elle a une mère qui a la pêche et une vie trépidante, mais elle espère que ça va durer, parce que bon, c’est pas le tout, mais quand j’aurais 30 ans, tu as intérêt à être toujours aussi dynamique !
Ouf ! J’ai la pression, là, je n’ai pas intérêt à flancher ! 

La vie de mes filles change aussi. En avril à la Sauvageonne, nous étions avec Martine, Artémis, Jérémy et moi. Athéna est venu nous rejoindre avec son nouvel amoureux que je voyais pour la seconde fois. Nous avons fêté l’anniversaire d’Athéna avec mes ex beaux parents. 

J’ai déjà parlé de Jérémy, l’amoureux de ma fille numéro 2. Un garçon bien, un solide gaillard. Tous les deux sont très amoureux, ils ne se quittent plus. Ça fait bientôt un an que cet amour de vacances dure ! Tant mieux ! La mère que je suis est plutôt rassurée de voir sa fille avec quelqu’un de bien. Un garçon amoureux et aussi patient, car ma cadette n’a pas un caractère facile ! Il la traite en princesse, la dorlote, c’est tout ce qu’il lui faut ! 

Athéna, toujours très occupée par son métier de conseillère funéraire, sa formation qui la fait beaucoup voyager, une semaine par mois elle traverse la France en passant par Paris pour aller dans les Vosges. Voyages fatiguants, démarches et paperasses tout le temps (réserver l’hôtel, la voiture de location, le train, se faire rembourser les frais par son patron), mais c’est comme ça qu’on devient adulte ! Elle a eu aussi un problème qui a traîné une partie de l’hiver. Un maladroit lui est rentré dedans en voiture tandis qu’elle allait travailler. Comme sa voiture était vieille, malgré le peu de dégâts (le coffre et le bas de caisse) l’assurance a déclaré son cabriolet épave. Il y avait un moyen de la garder à condition d’allonger pas mal de billets, mais je m’y refusais, d’abord je ne pouvais pas, ensuite vu que la voiture avait le même age qu’Athéna, c’était vraiment un coup de poker risqué ! 

Et non les enfants ne sont pas adultes si vite que ça, il y a eu des grincements de dents, négociations et autres, protestations d’enfants gâtée du style
“Mais je m’en fous de ton assurance de…. puisque je te dis que je veux garder ma voiture”…
Et encore je vous passe les grossièretés associées ! Mais bon finalement j’ai réussi à la raisonner, et à accepter le chèque (petit) que l’assurance proposait en dédommagement. 

Entre temps un charmant collègue d’Athéna lui a proposé de faire du covoiturage pour l’emmener et la ramener au travail. Charmant collègue ?
Euh non, mec vachement canon ! Il est tailleur de pierre, passionné par son métier. J’ai déjà raconté l’histoire.

Ma fille aînée a donc également un amoureux. Un solide gaillard d’un mètre quatre vingt. Un garçon bien dans sa tête, les pieds sur terre, la tête sur les épaules. Il a l’âge d’Athéna mais il paraît plus. Avec ses boucles brunes, sa barbe et sa carrure, il me fait penser à un géant tout droit sorti d’un conte de fées, voire à un ogre car il manque des quantités de viande astronomiques, ce qui désespère Athéna car ça “fout en l’air” ses régimes et coûte une fortune, vu qu’il n’aime que la viande fraîche et pas les surgelés ! 

 Il me paraît plutôt calme posé, moins bavard qu’Athéna, moins bavard aussi que mon gendre numéro 2. Mais il parait que ce n’est qu’une apparence, il n’ose pas encore trop être lui même avec moi !  

Conclusion je suis ravie ! Non seulement mes filles sont avec de solides gaillards, mais en plus ils forment de beaux couples ! Les deux garçons ont fait connaissance en avril. Je continue à rêver que tout ira bien et que les deux soeurs auront des amoureux qui s’entendent bien ! 

Comme Jérémy veut rentrer dans l’armée, Artémis m’a laissé entendre qu’elle pourrait bien le suivre dans une caserne à l’autre bout de la France, si possible au Sud. Je me dis que bientôt je n’aurais plus de fille à la maison !
Et même si ma vie a beaucoup changé, ça me fera drôle quand même. Jérémy prétend que je ne m’en apercevrais pas : Tu sors tous les soirs !
Pas vraiment, juste 3 ou 4, parfois 5 jours par semaine ! Et les autres soirs quand ils sont là, ils veulent jouer aux cartes jusqu’à pas d’heure ! 

Et il a tort ! Bien sûr qu’on s’en aperçoit ! La maison est vide quand je rentre vers 18 h. Vide le samedi matin quand je me lève et toute la journée, vide aussi le dimanche; Avoir des amis ne veut pas dire vivre avec quelqu’un ! 

Mais bon j’en garde un peu pour le prochain billet, où je vais plus parler de moi !