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Dans la salle d’attente, Victoria est très nerveuse, très stressée. Il y a une personne avant elle, et quand le médecin vient la chercher, il esquisse un sourire à son attention. Du coup Victoria est encore plus stressée.

Puis son tour arrive. Elle serre son petit sac à main contre elle comme si sa vie en dépendait. Le médecin la fait assoir face au bureau quelques minutes, le temps de poser lesdeux trois questions d’usage, puis lui dit “on va voir cette cheville, asseyez vous”.
Victoria monte sur la table d’examen. Nolan prend sa cheville dans sa main :

- Détendez-vous ! Vous êtes tendue comme un arc !

Ce n’est pas faux ! Et ça n’a rien à voir avec la peur d’avoir mal ! Si il savait !

Il caresse sa cheville, et lui dit doucement : tu vas bien, tout va bien ! 


Puis il la regarde, elle est toujours allongée…

- Je n’avais pas besoin de te revoir… Et je crois que tu le sais. Si tu es d’accord on se voit… Mais pas ici !

Victoria hoche la tête, incapable de prononcer un mot. Avant qu’elle ait eu le temps de dire ouf, elle est déjà dans ses bras et il l’embrasse à lui couper le souffle.

Elle ne se rends pas compte de ce qui se passe ensuite. Il lui parle lui demande si elle peut se  libérer ce soir, vers 20h, sur le port. Elle dit oui. Si je suis en retard attends moi, mais pas plus d’une heure. Si tu ne peux pas venir, je comprendrai !
Dans ce cas, passe demain au cabinet car tu as oublié de me payer aujourd’hui ! Demande à la secretaire de me voir, je me débrouillerai !

La vie n’était pas facile à l’époque où les portables n’existaient pas !
Quand Victoria se retrouve dans la rue, elle est complètement abasourdie, troublée. Elle a l’impression de sentir encore les lèvres du beau docteur sur les siennes, elle a l’impression que ça se voit, que tout le monde le voit !

Un homme m’a embrassée, un homme m’a embrassée !

à suivre