ThiMil_Ane

Miser sur le mauvais cheval… Celui qui n’atteindra pas la ligne d’arrivée et pourtant tu as parié sur lui. Tu étais sûr de gagner.

Cela me fait penser à autre chose. À une erreur classique que je commets, que vous avez peut être commise aussi.

La scène se passe… Où ? Aucun intérêt ! Cela peut être une cour de lycée, un club de vacances, un lieu de travail, chez des amis… C’est un groupe de gens, que je vois, que je revois.

Et comme toujours dans ces cas là, arrive un jour où je suis attirée par un être du s*exe opposé. Celui qui, celui que… Petit à petit j’apprends à le connaître, je m’attache et nous nous lions… Qu’importe que l’histoire soit éphémère, longue, courte, ou même qu’il n’y ait pas d’histoire du tout, car parfois c’est une amitié ou un béguin.

Et puis un jour, un jour de tristesse sans doute, ou un jour de déception. Je m’aperçois que j’ai misé sur le mauvais cheval. Et souvent à cause d’un autre cheval d’ailleurs. Comme c’est étrange.

Bertrand est si sympathique, si humain, si gentil. En deux phrases il comprend mon souci du moment, ou alors il est toujours content de me voir, et il n’oublie jamais d’appeler pour décommander, et puis tiens, il répond au téléphone lui au moins. Mais pourquoi donc alors ai-je misé sur Philippe, le mauvais cheval, qui me fait des discours interminable quand j’ai des soucis, qui a oublié mon numéro de téléphone et où je travaille, qui est si difficile à joindre ?

Bien sûr là je cite des exemples de défauts du mauvais cheval, mais ça pourrait être autre chose.

Pourquoi j’ai choisi le compliqué alors qu’il y avait un simple dans la bande ? Pourquoi j’ai choisi le nerveux alors qu’il y avait un calme, pourquoi j’ai choisi celui avec qui je n’ai pas de goûts en commun ?

Athéna m’avait raconté que lorsqu’elle sortait avec son ex Martin et sa bande, elle ne supportait plus qu’il l’ignore toute la soirée, pas un mot, pas un geste tendre, ” limite un nouveau venu n’aurait même pas vu qu’on était ensemble ” alors que d’autres copains se montraient gentils et prévenants avec elle.
Avec le temps et la sagesse pourtant, on apprend à repérer vite les personnalités. À ne plus miser sur le mauvais cheval. Pourtant il m’est arrivé encore de faire la même erreur récemment. Fragilité momentanée ? Excès de solitude ?

Une vessie que j’ai prise pour une lanterne ? Un plumage qui m’a trompée sur le ramage ? Un habit que j’ai pris pour un moine ?

Je pense que le mauvais cheval devrait porter une pancarte : Je suis le mauvais cheval, ne pariez pas sur moi.
Sauf que le mauvais cheval d’une femme pour être le bon pour une autre ! Gloups !