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J’ai toujours aimé aller au marché… Bien sur les temps ont changé ! Avant c’était agréable cette impression de dépenser quelques francs tout en remplissant son panier… Maintenant il faut plutôt sortir quelques billets ! 

J’aime le marché chez moi en ville bien sur, mais je l’aime encore plus à Petite Colline parce que je suis en vacances ! 
C’est l’un des plus grand marchés du canton, ça veut dire quoi, je ne sais, mais les gens viennent de loin pour ce marché. Les producteurs sont très nombreux. Fin juin le marché est encore fréquentable, en juillet et août, à moins d’y aller à 8 h, il devient impossible de circuler tant il y a de monde. Il y a quelques années, la commune a prévu des parkings extérieurs, afin d’éviter les bouchons, ou les voitures garées n’importe où, mais cela a pris beaucoup de temps avant de réussir à discipliner les touristes. Pour ma part j’ai toujours utilisé les parkings extérieurs, quitte à marcher en plein cagnard. Se retrouver coincé en voiture au milieu des piétons qui râlent à cause des voitures, je déteste, et je comprends les piétons. 
C’est toujours un peu difficile d’y aller : la veille nous avons fait la fête. Et parfois nous nous sommes couchées tôt le matin ! Artémis n’y va jamais, elle se force à y aller le dernier dimanche avant de partir.

Athéna par contre vient souvent avec moi, même si parfois je dois la tirer du sommeil : “il est 9 h, je pars au marché, tu viens ?”
Et du coup je dois attendre 10 h pour partir, le temps qu’elle se prépare ! Soit l’heure où il y a beaucoup trop de monde, où on finit écrasées entre un hollandais et un anglais, à se demander si il y a encore des gens qui parlent français “avé l’accent” à Petite Colline !

À noter que mon frère Cédric regrette l’ambiance d’antan, quand nous étions petits. À cette époque il n’y avait pas une telle foule au marché. Le dimanche après la messe, on retrouvait les papis au café du centre en train de boire l’apéro. Les mamies faisaient les courses, on ne voyait guère de femmes au café à part ma mère. Et à l’époque on trouvait des places pour s’asseoir au café !

Mais revenons au présent. Ce que j’aime au marché, c’est flâner. Je déteste qu’on me dise “n’oublie pas le pain” , je déteste aller à la boulangerie le dimanche, il y a trop de monde !

Athéna et moi regardons à la fois les vêtements et le produits du terroir. L’idéal c’est de se dire, tiens pourquoi pas des fraises pour le dessert ? Athéna achète souvent les saucissons, 5 pour 10 euros, avec tous les gouts différents : sanglier, noix, canard, chevreuil. Nous achetons parfois du foie gras, ou des olives marinées dans la sauce au piment. Un jour nous avons acheté des gâteaux aux noix, et nous avons réussi à nous asseoir au café pour les manger. Et oui là bas on ne vous dit rien si vous arrivez pour boire l’apéritif avec votre paquet de chips, ou pour boire le café avec vos propres croissants !

Puis le plus souvent, chargées comme des baudets, nous croisons un ou deux copains, et nous décidons d’aller boire l’apéritif, en scrutant les quatre terrasse et en discutant : oh non pas le PMU, il est nul, il n’y a pas de vue !

Il est presque 13 h quand nous nous disons qu’il faut vraiment rentrer à la Sauvageonne, où on doit nous attendre pour l’apéritif, la tribu vient rarement au marché, ou alors très vite ! La foule fait un peu peur il est vrai, mais un marché pareil, en vacances, au soleil, il faut en profiter !