Quelqu’un a dit qu’il n’y a pas de bonheur mais juste des petits moments de bonheur.

Le bonheur je le touche du doigt et il m’effraie un peu. Je me réveille parfois la nuit en me demandant si je n’ai pas rêvé.

J’ai souvent écouté cette chanson dans ma voiture :

Après toutes ces années de climat tempéré, j’ai faim de toi

Le climat tempéré est devenu une telle habitude que lorsque le grand soleil arrive, je dois me pincer pour y croire.

Et puis l’être humain n’est pas si simple qu’on le décrit dans les films ou dans les livres. Il faut du temps pour s’habituer au changement.
Mon auteur préféré a écrit cette phrase : parfois on prend peur. On aimerait revenir en arrière, à cette vie où il ne se passait rien mais où on maitrisait tout.

Sans doute que le bonheur doit évoluer avec la maturité. Je me souviens de période d’euphorie de jeunesse, quand je sautais au plafond ou sur le lit de mes parents (que j’ai cassé je l’ai déjà raconté).
Je me souviens aussi plus tard dans la vie d’une époque où je passais de périodes d’euphorie à des périodes de tristesse ce qui était épuisant, je n’arrivais pas à trouver une ” moyenne “.

Là c’est très différent. Je suis apaisée, soulagée, calme. J’ai l’impression aussi d’avoir retrouvé mon vrai ” moi “.
Quand l’autre voit en vous ce que vous êtes vraiment plutôt qu’une façade ou un masque social… C’est le bonheur.

Je suis d’une nature optimiste, même dans les pires moments de ma vie je vois la vie en rose.

Mais ce qui me manquait c’est de ne pas toujours voir l’avenir en rose. Et maintenant l’avenir est radieux.