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Une petite histoire qui demande des préambules, donc il est fort possible qu’elle soit en deux billets, que Bleck me pardonne… À deux lignes écrites, je ne sais pas encore, mais il est aussi très probable que ces préambules puissent susciter des coms intéressants, et il serait dommage qu’ils soient perdus,  à cause de l’intrigue même de l’histoire !

Comment ça je ne suis pas claire !
J’ai été silencieuse longtemps, donc je me défoule, Hihi !

Préambule 1 : Les bars dansant sont à la mode, et c’est un concept qui me plaît bien. Je n’ai jamais aimé les discothèques, je n’aime pas être enfermée, la musique à fond empêche de parler. Je n’aime pas non plus l’idée de payer une entrée. Donc le bar dansant, c’est idéal : on entre, on boit un verre, on se pose où on peut, on danse et si on s’ennuie et qu’on a envie de repartir, on ne se dit pas “Merzut au prix où j’ai payé l’entrée, je vais rester un peu”. Qu’on danse ou pas, on peut passer une bonne soirée, les fumeurs vont discuter dehors, il n’y a pas un grand balèze à l’entrée à qui on doit dire “Scusez, je fume et je reviens, me faites pas repayer l’entrée” ou “Je peux reprendre mon sac à pied, SVP sans repayer le vestiaire, j’ai oublié de prendre mes ca*potes à la fraise !”

Bref comme disait l’autre, je me sens plus libre. Cela me fait le même effet que les fêtes d’été dans le Sud. De plus un autre énorme avantage par rapport aux discothèques, on attend pas qu’il soit zéro heure zéro zéro pour qu’il y ait de l’ambiance.

Le Pinka-Latina est au bord d’un petit étang, avec un parking, c’est l’avantage d’habiter en Ile de France dans un département plutôt vert, et dire que quand je vais dans le Sud, j’ai une étiquette Parisienne-Building-métro… Mais je m’égare…
Donc le Pinka-Latina est devenu notre QG à m a bande de potes danseurs et à  moi. Comme je trouve cet endroit génial et que je suis du genre enthousiaste, bavarde, passionnée, j’en ai parlé à beaucoup de monde. Et ce bar débutait dans les soirées dansantes. Du coup le DJ animateur est devenu mon pote, il m’adore, ainsi que le patron. Je suis un pilier, il est rare que je rate la soirée hebdo, ça me fait drôle, mais tout le monde me connait, les nouveaux venus viennent me poser des questions, et le DJ qui n’a pas toujours le temps d’expliquer ce que sont les danses latino me les envoie pour que je leur explique où prendre des cours.

Préambule 2 : Cela fait bien longtemps que j’ai passé l’âge d’être jalouse… J’entends par là, la jalousie pour la concurrence, du genre de mes filles “mais c’est qui cette pé*tasse plus belle que moi, qu’est ce qu’elle fout là ? “.
Il y a des jolies filles dans les soirées, tant mieux, il y a aussi de beaux garçons, et vu qu’ils m’invitent à danser, tout va bien ! Je suis là pour m’amuser, pas pour faire la course !

Côté amitié j’avoue être un chouia possessive avec mes copains, mais ça ne se voit pas. C’est un peu comme la jalousie, je le suis de moins en moins. Il y aura forcément des filles qui trouveront mes copains super beaux et super sympas et qui voudront s’approcher du noyau dur, mais ça ne changera rien. Il y a des gens qui entrent et qui sortent, qui vont, qui viennent. Mais ce qui ne changera pas ce sera la relation que j’ai avec eux. Alors si je suis légèrement agacée si un soir je vois Valentin payer un verre à une nouvelle, je me dis que demain est un autre jour, et “demain”, je passe toute une soirée au resto puis au bar avec la bande, assise à côté de Valentin à discuter avec lui.
Quand ils ont des copines ça ne dure pas. Quand c’est fini ils me le racontent. Alors si je reste possessive dans l’âme, je me raisonne et me console toute seule.

Et puis je suis une gentille avant tout. Et la plupart du temps ces filles sont sympas. Elles connaissent d’abord les garçons parce qu’elles dansent avec eux, tout comme moi d’ailleurs. Mais après on finit toujours par se parler entre filles.
Je ne suis pas le genre dont on dit “elle n’aime que les mecs, elle déteste les filles”

Parlons en justement ! Car si il y a bien une chose que je déteste c’est ça ! Que l’on préfère les hommes, c’est normal, je préfère les hommes !
Qu’une fille ou femme veuille plaire, tente de dragouiller de manière plus ou moins adroite, ruse pour parler ou danser plus souvent avec un ou l’autre, c’est humain.

Mais si la fille en question ne parle qu’aux hommes, snobe les femmes et ne dit jamais bonjour, surtout si les hommes en question sont mes copains, là la tigresse en moi se réveille !

à suivre