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Les tentatives de Séduction de Nelly sur Charlenry ont échoué, mais elles ont eu néanmoins l’avantage de réunir tous les jeunes du village. Il n’y a plus deux bandes, celle des habitants et celles des “secondaires” mais une seule bande. Les couples se font et de défont, les jeunes rient et s’amusent. Sauf Charlenry qui est trop sérieux par rapport aux autres et du coup préfère rester avec sa copine, heureux ou pas…

Dans la longère les cris retentissent faisant fuir les deux fils de la maison, qui ne profitent de la maison que lorsqu’on leurs parents sont absents.
Renaud hurle sur sa femme, la traite de tous les noms, la rabaisse, la méprise, alors que c’est lui l’être méprisable. Line qui a pourtant une forte personnalité, lui répond du tac au tac, mais rien ne se passe. En effet tous les monde s’attend à un clash, à ce que les deux couples éclatent, mais non.
De plus Line a pris la fâcheuse habitude lorsque les amis de ses fils sont présents de les prendre à témoin, n’est ce pas, Renaud a bien dit ça, fait ça ! Je te jure il ne sait pas ce qu’il veut !

Renaud est toujours avec Mme X, à la ville comme à la campagne. M. X fait de longues promenade solitaire, il est le seul du groupe qui arrivent à attendrir les ados. Car chez lui c’est le même refrain qu’à la longère : Mme X le méprise, l’insulte, le rabaisse, le traite en larbin. Mais rien ne se passe non plus car Mme X ne travaille pas.

Les adultes fuient également les deux couples : quand ils rencontrent Renaud et Mme X au marché, c’est un peu gênant de dire : “Comment va votre femme, votre mari”, donc ils s’éclipsent vite fait ! Quand ils croisent les malheureux cornus, ils ne savent pas quoi leur dire non plus !

Seuls parfois Charlenry et son frère trouvent drôles d’avoir à répondre : ah non, vous faîtes erreur, ce n’était pas mes parents ! Une rousse, vous dîtes, ma mère est blonde !
Les enfants des X par contre, très gênés, font comme si de rien n’était, et personne ne parle devant eux. Et comme M. X est le seul à afficher sa douleur, il attire la compassion et ne serait-ce que pour ça, personne n’a envie de ridiculiser ses enfants.

Bref le feuilleton du village est moins passionnant que Dallas : tout le monde hurle mais personne ne divorce !

Mais Line y aura au moins gagner quelque chose : sa belle-mère ne vient plus : Marie-Hélène ne supporte pas cette situation ! Impossible de fermer les yeux et de s’avouer à elle-même que son fils est un pourri ! Car même si elle n’a jamais apprécié vraiment sa belle-fille, elle estime que ni elle ni ses petits enfants ne méritent ça. Un week-end alors que Line la raccompagne pour la Nième fois à la gare avec le grand père qui plane un peu et ne se rend compte de rien, elle lui dit :
- Je ne viendrai plus ici, Line. Vous êtes très courageuse !
Line ravale ses larmes et remercie sa belle-mère.

Alberte de son côté est secrètement ravie. Finalement la longère n’a pas porté bonheur à ses propriétaires ! De plus les parisiens creusent leur propre tombe, arrivant en pays conquis et imposant leurs mœurs douteuses ! L’oisiveté est mère de tous les vices ! Si au lieu de chasser le moineau et de planter des fraises, ils avaient cultiver la terre !
Cela dit il n’y a plus de vaches,  ni de basse cour à la ferme, mais toujours beaucoup de travail pour Alberte. Elle a aussi des soucis avec sa peste de fille Nelly : une vraie princesse, rien d’étonnant, vu comment Léonce l’a pourrie gâtée ! Nelly a tendance à ramener n’importe quel mec à la maison.

à suivre