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Durant la semaine du 14 juillet, nous étions 12 à la Sauvageonne. C’était juste pour la semaine, au gré des aller, retour, courts séjours de copines des filles de mon frère.

Alors bien sur quand on est nombreux, on génère des déchets. Déchets que l’on stocke à la cave, en attendant de les charger dans la voiture, pour se rendre “aux poubelles”.

Il y a bien sur les poubelles classiques, mais aussi les “recyclables”, stockés dans d’anciennes poubelles en plastique assez hautes ou dans des cartons quand il n’y a plus de place. Et puis les poubelles verres, celles que j’aime le moins, car il faut jeter les bouteilles une par une dans le container, que ce n’est pas moi qui ait bu toutes ces bouteilles, essentiellement les canettes de bière de mes filles et de leur potes, et je déteste aussi car il y a toujours dans  le tas, une bouteille mal vidée qui coule sur mes mains, et dans la voiture je n’ai pas forcément d’eau pour me laver… Ou encore parce que malgré mes “raleries” et recommandations, mes filles et leurs potes jettent dans le “bac à bouteilles” de la Sauvageonne, les cartons de Kro, les paquets de clopes ou les capsules en fer ! Donc il faut refaire un tri ! Grr !

Ah ! J’ai oublié de vous dire ! C’est très souvent moi qui “vais aux poubelles”. Pourquoi moi ? Parce que j’ai une break ? Et bien non, tout le monde a une break ou une grande voiture… Sauf que certains n’aiment pas salir la leur ! 

Et puis bon, personne n’en a très envie, les poubelles, bof !
Notons tout de même que “les poubelles” enfin les containers, ce n’est pas très loin : juste en bas de la colline de la Sauvageonne sur la départementale ! Il m’arrive très souvent de descendre en voiture bien sûr, mais en tongs sans sac à  main !

Donc c’est moi ! Très souvent tout bêtement parce que j’y pense, parce que mes filles m’accompagnent aussi sans rechigner (il ne manquerait plus qu’elles rechignent vu le nombre de canettes !)… À noter que jamais je n’ai vu aucun ado de la tribu aider aux poubelles !

… et aussi parce que je suis une gentille, donc de préférence, Martine me demande à moi ! Elle ne demande pas à Camomille qui est toujours speedée… Ni à son mari Jean-Louis, parce que c’est son gendre, elle n’ose pas, et puis il ne voudra pas salir sa voiture, ni à Cédric son fils qui vient moins longtemps que les autres à la Sauvageonne alors on ne va pas l’embêter avec ça ! Et puis il y a Servane, et son futur mari, mais Pierre n’est pas depuis longtemps dans la famille. Alors Martine préfèrerait qu’il ignore qu’il  y a des poubelles !

Cette semaine là, j’étais fatiguée, pas encore “dans le bain” des vacances à cause de mes allers et retour. Enfin si dans le bain pour les sorties et fêtes, mais pas encore pour la logistique sauvageonnesque.

Un jour nous avons mangé du poisson. Le lendemain ou surlendemain tout le monde se plaint d’une odeur bizarre dans la cave. Je demande à Martine si la poubelle de poisson a été jetée, elle me dit oui, que c’est un autre sac vide qui aurait “pris l’odeur”. Je suis un peu étonnée que les poubelles soient “parties” si vite, mais bon tant mieux !

Parce des voitures qui vont à Petite Colline, il y en a ! Le matin un couple pour prendre un café et le pain, l’après midi, une famille pour emmener les ados au tennis ou au cyber café, parfois 3, 4 voyages dans la journée, mais je ne vois jamais de voiture venir se garer devant la maison pour charger les poubelles ! Mais bon peut être que je n’étais pas là !

Cependant l’odeur persiste, Pierre accuse mon chat d’avoir fait pipi dans la cave, je proteste : mon chat est bien elevé ! Et puis pourquoi irait il dans la cave, alors qu’il a des hectares de colline ? À part aux heures des repas, et en cas d’orage où il se planque dans ma chambre, mon chat on ne le voit pas de l’été !

Je fais plusieurs inspections pour trouver l’odeur dans la cave, mais je ne trouve rien. Les poubelles ne débordent pas, rien ne traine. J’interroge Martine qui persiste avec son histoire de sac vide, histoire à laquelle je ne crois pas, ça doit être autre chose !

Puis au bout de quelques jours, je suis dans le bain, en forme, je me lève tôt, je décide d’aller à Petite Colline, et Martine me rappelle  judicieusement les poubelles. Je me gare devant la maison : tiens enfin une voiture qui se charge des poubelles !
Marianne et Martine m’aident à charger, mon coffre va être vite plein.

Et c’est là que les ennuis commencent ?