femme_court

Vendredi donc c’était l’oral.

Et j’avais tant de choses en tête, que j’étais pressée que ça se termine, j’avais même trois livres que je n’avais pas ouvert, tellement j’étais plongée dans mes révisions.

Je déteste avoir un emploi du temps de ministre, mais là  j’étais débordée. J’avais pris deux ou trois rendez vous chez l’esthéticienne avant le vacances, pour faire toutes ces choses urgentes avant les vacances (RV pris avant de savoir que je devais réviser bien sûr) mes filles m’ont poussée à aller quand même dévaliser Sépassa, où pour la première fois nous avons eu un sac entier d’échantillons.

Et pour couronner le tout, ma voiture était au garage, je raconterai la panne plus loin.

Le garagiste était débordé et ne pouvait me la prendre que le 25, comme je ne savais pas si c’était grave ou non, je n’étais pas sûre de pouvoir partir avec. Nous étions résolues à prendre la voiture d’Athéna, plus petite, moins confortable… et sans musique !

En tout cas, jeudi aucune nouvelle du garagiste ce qui n’était pas bon signe ! J’en avais aussi profité pour faire réparer des petites choses, remises sans cesse au lendemain, faute de sous : mes deux rétros, ma vitre chauffeur capricieuse, mes ampoules (fini le bon temps où on changeait ses phares soi-même) bref, le garagiste, tout comme d’autres en ce moment, est ravi de me voir arriver !

Vendredi matin après mon oral, c’est la course. Je dois vite faire quelques courses pour le voyage et pour Artémis qui reste à la maison. Rentrer assez vite pour manger avec Athéna. Elle n’a qu’une heure pour manger et comme je lui emprunte sa voiture, je vais l’accompagner à sa boîte.

Le midi je la saoule en lui racontant mon oral, elle rit comme une folle. Puis je l’accompagne à son travail, et je file à la Fennec, aussi impatiente qu’une enfant le jour de Noël.

Et oui avec tout ça, le concours arrivé si vite, je n’ai pas eu le temps de dépenser (enfin si un peu) de m’acheter tout ce qui me fait rêver depuis si longtemps. Enfin si j’aurais eu le temps, mais je savais que si je le faisais, j’aurais abandonné mes fiches et me révisions pour jouer avec mes nouveaux jouets.!

A la Fennec j’arrive avec mes fiches (oui encore des fiches) de mes choix imprimés sur le site. Au rayon des PC je tombe d’abord sur un incompétent qui ne comprend rien à mes fiches, et me montre des PC ” qui y ressemblent “. Mais ça n’a rien à voir, dis-je, il m’envoie vers un autre vendeur qui va vérifier sur sa ” bécane ” comme il dit.

Le vendeur est content de me voir arriver. Pour l’utra portable, c’est ultra rapide, il est dispo. Puis le portable pour Artémis, et le portable pour moi. Discussion technique, et ça et ça, et je veux ça, et mes filles se moqueraient de moi et me traiteraient de Geekette si elles étaient là. Le vendeur me rajoute avec ça un chou fleur et des carottes (une garantie, un pack en solde). Et c’est parti !

C’est lourd tout ça jusqu’à la voiture ! Je regard l’heure, anxieuse, à 17 h je dois retourner chercher Athéna.

Trois PC à mettre en route, c’est sûr j’aime ça, mais je n’en avais jamais fait plus de deux en même temps.

Des cartons partout, des notices qui ne disent rien et ne servent à rien, des étiquettes qui m’agacent et ne se décollent pas !

Avantage, je suis dans le jardin, plus agréable. Je commence par celui d’Artémis, le mien peut attendre, je ne l’emmène pas. Vers 16 h alors que j’ai fini celui d’Artémis et commencé le mien, coup de fil du garagiste : ma voiture est prête, il croit que je travaille et me dit de venir à 19h, non non tout de suite, c’est mieux.

Vite tout rentrer dans la maison, tout fermer. Le garagiste est bavard, il ne me lâche pas comme ça, il a des conseils à me donner pour une révision, des sous encore, payer toujours payer, nous sommes des robots juste bon à payer !

Vite je file chercher Athéna. Je la dépose à la maison, et je repars chercher Martine et Jolinette. Martine est en retard, comme d’habitude chaque fois que je viens la chercher pour partir en vacances !
Artémis est chez sa grand mère, elle a fini son stage, et ne va pas prendre le train pour rentrer alors que je viens en voiture.

Puis retour à la maison où Athéna finit son sac. Elle veut attendre Alex qui doit passer lui dire au revoir. Nous mangeons des sandwiches dans le jardin, tandis que hyper stressée comme à chaque départ, je distribue des ordres : rangez la vaisselle, éteignez la télé, débranchez moi ces fers à friser, c’est quoi ce bazar, c’est pire que d’habitude et d’habitude c’est déjà pas terrible !

Artémis ceci, Athéna cela, Martine arrête de me poser des questions, quoi le code ? Artémis ne le passe qu’en septembre, je te l’ai déjà dit, ce n’est pas le moment de me saouler !

Mais comme il faut attendre Alex, je laisse à Martine la vaisselle et la cuisine, et je monte m’amuser à finir d’installer mon PC ! L’ultra portable je l’emmènerai dans son carton pour m’amuser dans le Sud. 

Quand Alex arrive je lui montre tous mes achats, il rit en disant que je suis mieux équipé que lui. Athéna n’aime pas que je parle informatique avec son Jules, samedi il doit aller m’acheter deux disques durs externes.

Puis enfin nous partons. La voiture enfin !  Finalement, conduire ça va me reposer.
Nous disons au revoir à Artémis. Alex nous accompagne dehors, dit au revoir à Athéna qui ne veut pas le lâcher.

Une fois assise à côté de moi, Athéna soupire  :

- j’ai pas envie, le voyage c’est long ! Tu m’en veux si je ne viens pas ?
- descends et vite !
- tu es sûre ?
- oui !
Toute contente, elle saute de la voiture, appelle Alex qui est au coin de la rue : fais demi tour !
Puis nous dit au revoir, Alex revient et me dit ” souvent femme varie ! ça ne te gêne pas de conduire seule ? “

Et dire qu’il fallait attendre Alex pour lui dire aurevoir avant de partir !

Ouf c’est parti. Jolinette va parler tout le voyage, Martine va ronfler comme un sonneur, mais ça va mieux, le stress est passé !