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Comme on dit souvent il y a des gens pour qui tout est compliqué.

Ou plutôt des gens qui aiment tout compliquer, qui se noient dans un verre d’eau, dès qu’on bouscule un peu leur quotidien, exemples que je vais raconter dans les deux billets qui viennent, enfin dans celui ci et dans le suivant…

Ou plutôt trois, au diable l’avarice ! Oui l’inspiration revient et je rattrape mes absences.

Même si j’ai beaucoup de jeunes dans mes relations, il y a aussi beaucoup de personnes qui en sont au même stade de la vie : des grands enfants, des jeunes adultes qui sont partis vivre loin de la maison de papa et maman.

Et bien souvent les parents, heureux quadra, ou fringants quinqua vont rendre visite à leurs petits. Les petits sont souvent des tourtereaux qui vivent à deux dans un petit studio, il faut bien commencer…

Et la phrase qui me fait hérisser le poil, (que j’ai rare) c’est :

- On est allés voir Sandrine et son chéri à Ville du Bord de mer, mon pacha et moi. On a dormi à 4 dans leur studio !

Gné ???

À 4 dans un studio ! Déjà qu’à deux…

Même à un d’ailleurs !

Non mais, vous avez là des heureux quadras, ou des fringuants quinqua, qui ont bien trouvé de quoi mettre de l’essence dans leur quatre quatre… ou Éssuvé puisque c’est la mode… qui vivent dans un grand appartement ou une maison cossue… qui se sont sûrement porté garants pour la location du studio des petits…
…et qui vont dormir à 4 dans un studio !

HÔTEL ! Vous connaissez ce mot ? Moi oui ! 
Et déjà petite je savais ce que c’était, et je ne parle pas de l’hôtel des impôts ou de police qui ne doit plus exister d’ailleurs !

Je précise que mon billet n’est pas du tout sponsorisé, que je parle là de ma façon de vivre !

Certes quand Athéna a débarqué à Grande Ville du Sud, célibataire et que sa chère maman, célibattante allait la voir, nous dormions à deux dans un studio. Et encore c’était un studio mezzanine, avec la chambre en haut.

Mais jamais je n’accepterai de dormir sur un matelas de camping, au pied du clic clac, avec mon pacha (si j’en avais un) et ma fille et mon gendre à côté et légèrement au dessus de nous dans le clic clac…
Et ça ne changerait rien si les tourtereaux nous laissaient généreusement le clic clac, soit dit en passant !

Mes gendres non plus d’ailleurs ! Même si ils m’aiment bien n’ont pas forcément envie de dormir dans la même pièce que moi.

Parce que là “à 4 dans un studio” non seulement les heureux quinqua et fringants quadra (zut c’est l’inverse) vont vivre dans l’inconfort, en mettant le pied dans la gamelle du chien si d’aventure ils se lèvent la nuit, mais en plus ils vont gêner les tourtereaux, et moi je n’aurais aucune envie de gêner mes tourtereaux, tant qu’ils n’auront pas de chambre d’amis !

D’ailleurs mes filles ne me proposeraient jamais de dormir à 4, ou à 3 dans mon cas dans un studio :
- maman, tu préfères peut-être prendre une chambre d’hôtel, je te connais, il y en a un pas cher à 5 minutes de chez moi !

Mon confort, mon intimité, ça n’a pas de prix !

Bien sûr quand je dis : À 4  dans un studio ?  Mais vous ne pouviez pas aller à l’hôtel ?

Les gens me regardent et trouvent un tas d’excuses bidons : oh pour une nuit ou deux… on se débrouille !

Mouais ! Passe encore si les petits habitent à Ploumenzec les deux Églises et que le premier hôtel est à 20 bornes, en plus c’est un hôtel de luxe…
Mais le plus souvent les petits partent vivre dans une ville.

Un jour un ami me racontait que son fils s’était disputé avec sa copine et qu’il avait débarqué chez papa maman…. pour quelque temps. Réveiller ses parents en pleine nuit (dans une ville de 80 000  habitants) ne l’avait pas gêné outre mesure.
Mon ami me dit : l’hôtel ils n’ont pas le réflexe !

Je me replace dans le contexte, quand j’étais jeune et que je vivais en couple !
Pour rien au monde je n’aurais débarqué chez mes parents, j’aurais cent fois préféré l’hôtel à leurs questions indiscrètes !

Bien sûr si la situation dure c’est autre chose et là on peut dire : c’est cher !

Il y a aussi les autres, un autre genre de compliqués.