Un mois de vacances, sans compter les week-ends et les ponts où je fais des aller et retour à la Sauvageonne…
C’est presque toute une vie.
Le retour c’est toujours un peu un choc…

Cet été était à la fois très attendu et inattendu.
Les choses nous arrivent quand elles doivent nous arriver.
J’étais comme un boxeur sonné après son dernier combat. C’est tout juste si j’étais capable de dire ce que je ressentais.
Et puis c’est arrivé. À la fois rêve et réalité. Cela m’arrive vraiment à moi ?
À la fois magique et tellement naturel, comme si je le connaissais depuis toujours.

Marcher à deux dans Grande Ville du Sud sous un soleil de plomb.
Le regarder.
Le regarder me regarder.
Se raconter nos vies, sans que je ressente ce sentiment d’urgence ou de frustration… C’est tout simple, naturel.
Se tenir la main au restaurant. Me dire qu’on pourrait me mettre n’importe quoi dans mon assiette, que je pourrais assister à un concert de n’importe quelle musique, cela m’est égal je suis avec lui.
Pourtant nos âmes ne sont pas toujours prêtes à ce tourbillon, j’ai souvent pensé à ce joli mot ” Ambivalence ” qui m’avait inspiré un billet en 2007.

Je ne vous raconterai pas mes vacances en famille à la Sauvageonne, c’est pourtant là que j’ai passé le plus clair de mon temps, mais il n’y a rien de plus ni de moins que les années précédentes… ou que les suivantes qui sait.

Mais quand j’ai senti venir la fin des vacances, j’ai senti une espèce d’angoisse, de nœud dans le ventre, quleque chose que j’appelais
” l’angoisse de 6 h du mat ” quand j’étais jeune, alors que là, elle me surprenait en plein jour.
Mais il est vrai que le cœur ne vieillit jamais, et vu que j’ai oublié mon âge cet été, pas étonnant qu’elle aussi vienne me rappeler des émotions oubliées.
Le titre de mon billet vous intrigue peut-être (ou alors vous n’avez même pas remarqué).
Un indice : il dit toutes les choses qui ne se disent pas