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L’ambivalence est inséparable de la condition humaine.
Joli mot ambivalence !
En amour, je sais en parler de l’ambivalence, exemple :
Deux mois avant de le revoir, ça me paraît long ! En même tems, je me sens dans l’ambivalence la plus totale ! Entre une joie béate et un fatalisme résigné ! Ces moments où je souris béate et ceux où je me parle à moi-même : assez plané, reviens sur terre !
L’ambivalence des actes : l’envie de foncer et celle de partir en courant.
L’ambivalence des sentiments : amour, amitié ?
L’ambivalence du désir : je n’en peux plus ; non ça va, je vais arriver à gérer !
Et si ce n’est pas moi que je regarde et que je décortique, et que je le regarde lui, alors j’oscille entre le doute et la certitude.

Les moments délicieux de l’avant !
L’ambivalence doit exister pour d’autres moments de la vie. Mais je me souviens d’un ami qui m’avait parlé d’une reconversion professionnelle importante, c’est à dire à la fois changer de métier, de milieu professsionnel et changer de région. Il parlait d’une peur mêlée à de l’enthousiasme. C’est à dire “l’envie de foncer et de partir en courant”.

L’ambivalence existe aussi bien souvent dans nos jugements sur les autres, hormis bien sûr la famille.
Rares sont ceux qui suscitent un rejet total, une haine absolue ou au contraire un amour inconditionnel. On apprend à composer, personne n’est tout noir ou tout blanc.

L’ambivalence c’est peut-être aussi les sans opinion, les mitigés. Parfois je n’arrive pas à avoir un avis, à me faire une opinion, à être pour ou contre. Ce n’est pas toujours simple d’être pour ou contre ! Il faudrait une case en plus, pour, contre, ambivalent ! Ce serait plus joli, moins péjoratif que sans opinon qui suppose que l’on a pas du tout réfléchi à la question !

Oui c’est joli tout ça, mais l’ambivalence restera pour moi liée à l’amour ! Grande rêveuse on ne se refait pas !

Réédition du 9 mai 2007