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C’est la fin de la soi­rée, trop de bruit, trop d’alcool.

Je pars, j’ai ren­dez vous avec lui. Il m’a dit qu’il serait là dans un quart d’heure.

Je roule… Une minute, une heure… Je ne sais pas, je ne sais plus.

Je suis arri­vée.

Je gare ma voi­ture dans un par­king, je sors j’ai besoin d’air.

Je trouve un vieux banc tout défoncé à proxi­mité.

J’ai un peu peur. Et si il ne venait pas ? Et si il n’arri­vait pas à se libé­rer ? Et si le quart d’heure deve­nait une demi-heure ?

J’entends au loin une voi­ture arri­ver. C’est lui, il roule très vite, se gare très vite. Il sort de sa voi­ture, ne peut pas me voir d’où il est. Il se pré­ci­pite vers ma voi­ture, je vais vers lui comme il revient.

Un léger bai­ser sur les lèvres. Il me dit : j’ai mis plus d’un quart d’heure, non ?

Ce qui se passe après, c’est autre chose.

Mais ces ges­tes, ces mots, cette ten­dresse, cette voi­ture qui fonce dans la nuit…

Je m’en sou­vien­drai tou­jours !