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Encore une année scolaire qui se termine ! Oui je sais, je ne vais plus à l’école et mes filles non plus, mais je compte en années scolaires, na !

Et puis Jéremy a deux mois de vacances parce qu’il travaille avec les écoles, et Artémis travaille à l’Université de Banlieue Ouest de Paris, donc elle fonctionne aussi en année scolaire, NA !

Bref, comme dirait Martine, à partir de vendredi je commence mes aller et retour vers la Sauvageonne, avant les vraies vacances, oui je sais j’ai déjà dit ça l’année dernière !

Je ne me renouvelle pas ! Belle entrée en matière n’est-ce pas ? D’autant que ce n’est pas du tout de moi dont je veux parler (enfin si un peu, mais bon).

J’ai lu récemment un article “Je veux écrire comme ML” et en le lisant, cela m’a fait penser à divers auteurs.
nb : l’auteur ne sait pas écrire suspense, mais ce n’est pas le sujet !

Grande lectrice devant l’éternel, il m’est arrivé plus d’une fois de découvrir avec bonheur un nouvel auteur ou une nouvelle (pour simplifier, ce sera auteur, mais vous avez compris)

Je suis plutôt entière et passionnée, quand je mets le nez dedans, je mets la tête en entier, donc je me précipite pour lire tous les livres de cet auteur.

Malheureusement, bien vite on tourne en rond : les personnages sont toujours les mêmes, même si ils ont changé d’âge, de prénom, de fonction, leur profil psychologique est le même. 

Je me souviens de ma période Pierre Magnan où je m’amusais à retrouver d’un livre à l’autre le personnage, et j’en discutais avec Martine : Alberte, c’était Nona dans “les villages bleus”, Martin, c’était Yvan dans “la nuit des colliines”…

Je précise que je dis n’importe quoi, je n’ai pas le courage de fouiller, mais vous avez compris l’idée !

Hormis les personnages le milieu est aussi souvent le même, tel auteur situe ses personnages dans la petite bourgeoisie, tel autre dans le milieu médical ou universitaire. Les personnages sont de grands voyageurs ou n’ont jamais quitté leur village.

Le premier Mary Higgins Clark, avec son suspense, c’était génial, après il n’y a plus de surprises.

De même les situations sont souvent les mêmes, j’ai lu récemment deux livres policiers (du même auteur, ça va sans dire) et dans les deux livres (écrit l’un après l’autre et non pas à 10 ans d’écart avec 5 livres entre temps) les gendarmes arrêtent et malmènent un pauvre type qui ferait un coupable idéal dans le but de se faire bien voir par la hiérarchie.
On comprend le message que veut faire passer l’auteur, mais pas la peine de raconter ça dans chaque livre !

Vous allez me dire, on peut en dire autant de moi ! Si je me relis, et même si j’écris demain, on retrouvera forcément les mêmes personnages, inspirés de personnes que j’ai connues, des situations analogues. Je me cacherai quelque part par là, soit sous les traits de l’héroïne, soit en tant qu’observatrice.

On retrouvera les mêmes décors, soit un bout de Normandie, soit un morceau du Sud, soit un décor de ville, comme Ville Natale etc.

Mais je n’ai pas la prétention d’être écrivain, je n’ai rien publié (à part un autopublié, mais vu que je suis la seule à l’avoir acheté ! Hihi !)

Bien sût tout cela est normal ! Ça ne doit pas être facile de décrire une vie de mineur si on a grandi dans les beaux quartiers, cependant c’est possible ! Un historien écrit bien des romans historiques !

Mais un écrivain n’est-il pas censé se renouveler ? On peut comprendre qu’une sœur Brontë ait manqué d’inspiration. On peut comprendre qu’un auteur soit marqué par son enfance, son lieu de naissance, les gens qui ont compté pour lui, les pays qu’il a visité !

Mais un auteur doit bien être conscient de tout ça !
Et un auteur ne vit pas dans un cloître. Il va forcément rencontrer de nouvelles personnes, visiter d’autres lieux, voire se passionner pour quelque chose !

Parfois je me dis qu’il faudrait écrire à plusieurs, mais ce ne serait plus pareil. Il faudrait être multiple, faire un lavage de cerveau régulier !

Les blogs aussi, on finit par tourner le rond, le mien y compris, oui oui j’en suis consciente ! Les mêmes sujets qui reviennent toujours, les mêmes préoccupations, les mêmes lubies !

Il parait que les atelier d’écriture auraient un rôle à jouer pour se renouveler. Si on veut ! Pour moi être inspiré par les idées des autres c’est du plagiat, et je crois que l’inspiration ça se trouve ailleurs dans la vraie vie !

Avec tout ce qu’on emmagasine comme ressenti, sensations, souvenirs, odeurs, couleurs, bruits.

Ou alors on devrait écrire un livre, un seul ! L’œuvre de toute une vie qui laissera le lecteur éternellement frustré, et d’après l’auteur de l’article cité plus haut, la frustration c’est vendeur !

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