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Et moi dans tout ça ?

Je n’ai pas grand chose à raconter, les gens heureux n’ont pas d’histoire, dit-on. C’est vrai que je suis plutôt épanouie. Je ne saute pas au plafond tous les jours bien sûr, j’ai des moments de blues et des petits soucis…

Je continue à ranger chez moi, à aménager. Petit à petit je change, j’achète des petites choses pour changer mon décor. J’ai trouvé mes marques sans problèmes depuis qu’Artémis et Jérémy sont partis. Et puis ils ne sont pas loin ! Régulièrement Jérémy vient m’emprunter des outils, Artémis passe voir son chat, et le week-end on mange ensemble.

Ils m’invitent souvent à manger chez eux. Ils sont si mignons dans leur petit studio !

Ma plus petite est grande. Même si je continue à les appeler “mes petits”, Athéna et Jim étant “mes grands”.

Côté danse je prends toujours des cours deux fois par semaine, et je fais des soirées régulièrement. Je passe des super soirées avec mes copains. Parfois je me couche à 4 ou 5 h.

Comme je suis heureuse quand je m’écroule dans mon lit, seule et libre ! Je ne peux pas m’empêcher de penser à mes années de solitude, c’est comme si je remerciais régulièrement un dieu auquel je ne crois pas.

Et puis il y a Tristan bien sûr. Mon autre vie, mon jardin secret. Je pensais que je parlerai plus de lui, ici.

Mais là aussi les gens heureux n’ont pas d’histoire. J’en parlais au début à quelques amis de confiance. Mais c’était quand j’avais peur, peur de tout. Au début on fait du funambulisme, tombera, tombera pas ? Et puis on trouve l’équilibre et on part sans se retourner et on sait que c’est pour longtemps.

Je découvre des tas de choses avec lui. Être juste bien, sans avoir envie de parler, juste bien.

Une relation très axée sur… enfin sur quoi… Nous nous ressemblons, le même appétit, la même imagination débordante. Et puis tous ces mots, tous ces méls, tous ces échanges.
Le même goût pour l’écriture. On écrit bien mieux qu’on ne dit comme disait Jean-Jacques.

Il y a des moments où je ne peux pas m’empêcher de cogiter. Pas à cause de Tristan, ni de la danse, ni de mes filles. C’est comme ça, rien à faire par moments, je me mets à gamberger, cogiter, je me torture jusqu’au moment où je dis STOP !

Bientôt nous irons à la Sauvageonne, Martine, Artémis, Jérémy et moi. Nous rejoindrons Athéna et Jim pour fêter l’anniversaire de ma blonde Athéna.

On me demande souvent comment je fais. Et pourquoi maintenant que mes filles sont parties je ne “refais” pas ma vie, quel vilain mot.
Ou encore si je ne m’ennuie pas…

Hé bien non ! Je ne m’ennuie pas. Et même parfois quand j’ai programmé trop de choses en deux jours, je n’ai qu’une envie, être seule sur mon canapé avec mon PC sur les genoux.


Quelques DVD de séries, lire et écrire, écouter ma musique préférée, prendre des photos et les regarder. Le bonheur, quoi !