Et voilà le grand jour ! La veille c’est à peine si je dors, tant j’ai de listes en tête ! Et de créneaux horaires à me rappeler !
La dame du gîte me rend bien service en me donnant la clé le matin, puisque le gîte n’est pas loué la veille. Sinon c’était 16 h, j’aurais fait avec, mais j’aurais été beaucoup plus stressée ! Il y a le traiteur à 15 h, et le gâteau à la boulangerie à 16 h !
Le vendredi soir, je fais les courses à Rauchan. Artémis ne m’accompagne pas. Je suis épuisée, je dois aller payer un caddie pour le décharger et revenir pour les bouteilles. Au rayon vins, j’appelle 3 fois Cédric car je m’y perds dans les noms qu’il m’a donné : c’est quoi un rouge, un blanc, un bordeaux ? Et j’oublie le whisky !
Le samedi matin, je vais à Paris, chercher Marie à la gare. Artémis est encore au lit. Marie et moi repartons par le train de banlieue, on se raconte nos histoires de filles, je lui explique le programme de la journée, la pauvre qui va être obligée de me suivre dans me préparatifs, même si je lui propose à chaque fois de se poser devant la télé si elle préfère !
Retour à la maison. Nous ferons 2 voyages jusqu’au la belle maison, et ce ne sera pas de trop, vu tout ce qu’il y a à emmener ! Ma sœur m’a prêté 30 verres ballons, ça évitera de casser ceux du gîte, puis mon frère m’a prêté 30 flutes solides. Et comme il est impossible de mettre des choses par dessus les verres, nous commençons par remplir le coffre de ma break avec les verres, puis les sièges arrière avec le reste. Car bien sûr, en plus de la fête, nous dormons là bas, il y a donc ma valise, celle de Marie.
Je passe un coup de fil à Athéna, elle attend Edelweiss à la sortie de la Fac à GrandevilleduSud. Elle qui ne veut jamais prendre sa voiture pour les longs trajets, (elle préfère la mienne ou le train) veut absolument la prendre cette fois ci ! Du coup deux copines d’Edelweiss profitent de la voiture pour aller à Paris.
Sur la route, mon frère m’appelle pour des détails, je me doute que mon portable va sonner toute la journée !
Nous arrivons donc au gîte, la dame est à l’heure. Nous visitons, prenons les clés. Quand elle s’en va, nous vidons le coffre. J’ai choisi la chambre la plus grande, et la plus calme tout au bout de la maison.
Le temps de faire tout ça, quand je retourne à la voiture, je vois que j’ai eu 10 coups de fil en absence. Et mon portable re-sonne : c’est Artémis : appelle Athéna !
J’appelle Athéna : elle est en panne ! Le radiateur de sa voiture est percée. Je lui demande si elle a appellé l’assurance :
Athéna : non je n’ai encore rien fait !
Louisianne : bon sang combien de fois il faut te le dire ! La première chose à faire est de les appeler !
Athéna : mais j’ai perdu le petit papillon vert sur le pare-brise !
Louisianne : bravo ! En plus tu es en infraction ! Dans tes papiers tu as l’attestation, il y a le numéro ! Et puis l’enregistrer dans ton portable, tu y as pensé ? Bon tu vas appeler Mémémef assurances, tu dis que tu dois être à Paris ce soir, et qu’il te faut une voiture ! Je te rappelle !
Retour à la maison (la petite, la mienne) là, nous mangeons une pizza vite fait. Artémis est réveillée, elle prépare son déguisement. J’appelle Martine que je dois aller chercher. Cédric, au courant de la panne d’Athéna veut que je le tienne au courant. Je suis pas à pas les déboires de ma blonde. Elle est dépannée par un dépanneur, le dossier Mémémef est mis en place. Un taxi les emmène à PetitevilleduSud, c’est dingue comme on retrouve toujours ses racines, ils n’ont fait que 100 kilomètres, pour se retrouver presque chez eux, chez nous !
Hélas pour la location de la voiture, c’est impossible ! Les agences contactées n’acceptent pas la caution par chèque, et Athéna a une carte bleue nulle (le genre que personne ne prend), et vu que c’est la campagne, toutes les autres agences ferment entre midi et deux. Du coup ils prennent le train à PetitevilleduSud, et un taxi doit les prendre à la gare à Paris en arrivant. Athéna râle et dit qu’elle n’a presque plus envie de venir. Pourtant on leur paye à tous les quatre le voyage en 1ère classe. J’appelle Edelweiss : en apprenant la panne de voiture, j’ai pensé qu’il renoncerait à venir, et je ne lui en aurais même pas voulu ! Mais non il est toujours motivé, toujours en forme ! Leur train arrive à 20 h 30, la fête est à 21 h, mais ce n’est pas grave d’arriver en retard. Même si Athéna voulait avoir le temps de se préparer.
Ensuite il y a plusieurs discussions. Le taxi n’est payé que jusqu’à chez moi. Il ne les emmène pas sur le lieu de la fête, à 40 km de chez moi. Et les petits djeuns n’ont pas de quoi le payer. Je devrais les attendre à l’arrivée. À Paris, les filles les quittent, et Erwan les rejoint. Nous avons connu Erwan cet été, comme nous il a une maison de vacances à PetiteColline, et c’est presque notre voisin à Paris, c’est un ami d’Edelweiss. Il profitera du taxi pour venir à la fête.
Voilà tout ce que j’ai en tête, en plus de mes préparatifs ! Après manger, Marie, Artémis et moi, repartons, après avoir chargé la voiture, 300 bouteilles, des sacs à provision, un énorme fromage, des glaces etc. Nous prenons Martine chez elle, elle est, elle aussi chargée comme un baudet !
Deuxième arrivée à la belle maison que Artémis découvre, je lui demande de sortir les chaises de jardin pour les fumeurs, elle sort même les parasols. Martine s’installe dans la cuisine, on peut lui faire confiance pour se sentir chez elle dans n’importe quelle cuisine, et elle commence à préparer les plateaux ! Mon dieu, j’ai oublié les plateaux ! Coup de fil à Marianne pour qu’elle m’en amène un ou deux !
Je pars avec Marie chercher ma commande chez Edouard Paclair. Il y a un monde fou, c’est infernal ! Puis au retour arrêt à la boulangerie pour mes gâteaux.
Ouf ! Ya plus qu’à ! Sauf que je tourne, je vire, je suis en nage, je prendrai bien une douche avant de préparer la salle, mais Artémis en a marre de m’attendre. Donc je commence à préparer la salle en me chipotant avec ma fille, non pas les nappes en papier, prends celle là, mais non ça va pas, ça, mets le là ! Puis on y arrive quand même ! Nous installons les verres, les flutes, les fleurs, les serviettes en papier, les biscuits apéro.
Tout est prêt. Je dois prendre une douche, mais je continue à tourner et virer, les yeux partout, en me demandant ce que j’ai oublié !
Cédric, Marianne et Coralie arrivent. Ils ont emmené ma cousine Sophie déguisée en loubarde, comme Marie.
Cédric prépare les plats de charcuterie. Je trouve que mon neveu DJ traine, il devait être là une heure avant ! Timothée m’appelle, il est presque là mais ne trouve pas, malgré mes indications et les GPS les gens m’appellent presque tous à l’arrivée. Je leur ai conseillé de se garer au carrefour, mais il parait que c’est très très loin à pied (200 m).
Timothée arrive avec Luigi, et ils commencent à installer la sono. Entre temps bien sûr, j’ai appelé Athéna plusieurs fois. Le train a du retard. Heureusement le chauffeur de taxi doit les attendre sur le quai ! Du coup je ne lâcherai pas mon portable tant qu’elle ne sera pas là, et ça m’agace d’ailleurs, moi qui déteste être scotchée à mon portable !
Il ne reste plus qu’à attendre les invités !
10 réactions
1 De Galstar
- 23/12/2009, 00:26
Quelle joyeuse pagaille dis-donc! ça me rappelle mes grandes fêtes de famille. Ce sont les organisateurs qui en profitent le moins en général.
2 De Louisianne
- 23/12/2009, 07:49
♥ Galstar : Cela a son charme aussi ! Dans ma famille, il y a les mariages où on a tout fait, et ceux où on a rien préparé (traiteur ou restaurant) mais les meilleurs souvenirs sont ceux où on a tout préparé… Et aussi tout rangé après ! La fête dure plusieurs jours !
3 De Galstar
- 23/12/2009, 10:14
Tout à fait d’accord! :D
4 De chabada
- 23/12/2009, 14:42
A te lire, j’ai l’impression, qu’il y a eu 3 journées dans une pour la préparation !
Chapeau !
Des bises
5 De Vladyk
- 23/12/2009, 14:42
En effet organise une fête demande énormément de préparation et souvent plus la fête est grosse et réussit plus les organisateurs sont débordés et en profitent le moins :os Mais comme cela vaut toujours largement la chandelle je continu d’organiser des soirées avec mes amis (quoi qu’avec beaucoup moins d’inviter que tes fêtes…)
6 De Louisianne
- 23/12/2009, 14:50
♥ Chabada : C’est presque ça ! En tout cas, comme d’habitude, je pensais ne fait qu’un billet, et il y a une suite !
♥ Vladyk : Pour cette fête là, c’était surtout “l’avant” que j’ai géré, pour la soirée, heureusement, Martine et mes nièces se sont chargées de passer les plats !
7 De Bleck
- 23/12/2009, 15:04
A la veille de la préparation d’un repas de Noêl ton “reportage” sur la préparation d’une fête d’anniversaire, me fait peur ! Mais, attention, je suis ravi du plaisir que tu prends à tout organiser pour offrir le meilleur à tes invités !!!
Bleck
8 De Louisianne
- 23/12/2009, 16:18
♥ Bleck : C’est gentil ! Je te rassure, pour le soir de Noël, nous ne serons que 4(reviens demain pour les détails), et le lendemain je suis invitée ! Donc pas de billets à rallonge !
9 De Calpurnia
- 23/12/2009, 18:08
Quel sens de l’organisation ! Chapeau !
J’ai donné pas mal ainsi jadis, maintenant je ne me sens plus trop d’attaque !
Il faut dire que dans un cas comme celui-là, je manquerais un peu d’aide !
10 De Louisianne
- 23/12/2009, 18:26
♥ Calpurnia : Pas tant que ça, vu les oublis ! Quand à l’aide, il faut dresser les jeunes !