Je me croyais sur des rails ! Pas du tout !

J’ai déjà raconté à quel point à quel point je peux être “gouvernée” par mes émotions au point de ne plus savoir vivre quand je vais mal. Je m’impressionne parfois moi-même et j’envie les gens qui sont capables de passer à autre chose, par exemple se concentrer sur un travail prenant. Mon travail n’est pas spécialement prenant, mais le serait-il que ça ne changerait pas ce que je suis.

Il y a peu mes deux filles sont allées à l’anniversaire de leur père. Alcool aidant, ça a été l’occasion d’un mega règlement de compte entre elles deux, au point que Jérémy y perde son calme et s’en mêle ce qui a envenimé les choses.

Bref, me voilà prise entre deux feux, entendant les deux versions sans prendre parti, mais désespérée par la situation. Heureusement les deux étaient prêtes à discuter au calme.

Dans la même période j’apprends qu’une personne proche de ma famille a de gros problèmes de couple. Situation que j’avais soupçonnée mais dont je n’imaginais pas l’ampleur. Le plus dingue c’est qu’il s’agit d’une personne qui m’avait jeté la pierre sans vergogne quand j’ai divorcé, mais je ne suis ni une méchante, ni une rancunière. Vu que j’ai appris la chose par la rumeur, je n’ai pas pu encore tenté de faire parler la personne. Mais j’ai perdu le sommeil.

Comme c’est la loi des séries, une dispute avec Tristan vient terminer la série. Il est totalement en tort, il dit ne pas m’en vouloir, mais il prend des distances.

Je ne suis plus qu’une loque. Je traîne ma pauvre carcasse avec l’impression d’être une pauvre chose inutile et laide, d’ailleurs je m’habille à la va comme je te pousse. Je ne dors plus, je me lève aux aurores, je me couche à 21 h. J’arrive à faire des soirées avec mes amis, sans trop de problèmes. Mais parfois j’ai les yeux dans le vague, et on me demande ce qui ne va pas… “Tu pars en BAD” me dit souvent Artémis, expression djeun qui montre à quel point je ne sais pas cacher mes émotions !

Quand les gens me parlent, même les proches, j’ai du mal à me concentrer, moi qui met un point d’honneur à écouter vraiment. Martine voit bien que je vais mal et me cuisine autant qu’elle peut. Je n’entends plus la musique dans mes écouteurs, je relis quinze fois la même phrase de mon livre sans me rappeler ce que j’ai lu.

Au bout d’une semaine de ce régime, Tristan me fait signe. Nous nous jetons l’un sur l’autre, nous faisons l’amour gravement, j’ai des larmes dans les yeux, il est triste et abattu, nous ne disons pas un mot mais nos corps s’étreignent se serrent, je m’accroche à son cou, il ne me laisse pas respirer tellement il m’embrasse.

Je suis encore sous  le choc, si on me secoue il y a encore des larmes qui vont s’échapper de mon corps. 

J’ai mal dormi, il va me falloir un peu de temps pour que je retrouve le bon étage dans l’ascenseur émotionnel.

Désolée si il y a des fautes, j’écris vite avant de partir travailler, je reviendrai corriger, mais je ne voulais pas laisser mon blog trop longtemps à l’abandon !