trois_jeunes

J’avais 20 ans et j’étais en vacances à la Sauvageonne. Camomille, Patou (l’amie d’enfance) et moi nous ennuyons un peu. Bien sûr nous avions une bande de copains, mais quand on est en vacances à la campagne, ce n’est pas la même chose que d’être en vacances au bord de la mer, avec des jeunes en vacances comme nous : les copains habitent ici, travaillent dans les champs l’été, et partent une semaine à la mer.
Nous les voyions donc surtout le soir et les week-ends.

Et puis il faut bien le dire aussi, dans la bande tous ceux qui nous plaisent, ben… c’est déjà fait et on a envie de nouvelles têtes.!

Patou attendait toujours avec impatience l’arrivée des “parisiennes” toujours là pour sortir et mettre l’ambiance, d’autant que j’avais enfin le permis et ma voiture et plus besoin de demander à mon père de faire le chauffeur.

Et comme Patou habitait là, elle savait tout. Elle nous informe d’un fait très intéressant : un anglais propriétaire d’une maison délabrée (il y en a beaucoup dans le coin ! De quoi ? Des deux ! Anglais et maisons délabrées) avait fait venir pour l’été trois magnifiques jeunes hommes pour travailler à la restauration de la maison.

Patou savait peu de choses, que l’un des trois était un blond magnifique, que la maison qu’ils réparaient n’était pas celle où ils vivaient, elle était un peu plus haut sur la colline. Elle avait même repéré leurs horaires, à midi ils descendaient manger, à deux heures, ils remontaient sur leur chantier, sur une petite route de campagne.

Nous voilà à réfléchir et à faire des plans. Ils travaillent tout le temps, comment faire pour les connaître, que leur dire… en anglais en plus.!

Bon les filles, c’est pas sérieux, faut trouver une idée, là, on y va !

Patou nous avait fait bien rire avec une histoire. Son ex petit copain conduisait un bulldozer, un jour elle rencontre une copine qui lui demande : et comment va Monsieur Bulldozer ?

C’est ainsi que sans le savoir, nous avons trouvé une idée pour aborder les petits anglais !

à suivre…