Le dimanche soir Martine mange chez Cédric avec sa famille. Mais avant ça, Cédric et Martine regardent Zorro. Cédric est resté un grand enfant, il est content de revoir avec sa maman ce qu’il regardait quand il était petit. Il a un faible pour le sergent Garcia.

J’avoue je regarde aussi. J’ai tout de même été légèrement troublée par la colorisation. Même si j’admire le travail technologique, difficile d’imaginer comment une telle prouesse est possible. Malgré tout j’aimais bien le noir et blanc !
J’ai vu certains épisodes au moins 4 fois, mais j’en découvre certains avec étonnement, et surtout je suis un peu mieux le fil conducteur.

Quand j’étais petite j’étais persuadée que l’action se déroulait en Espagne. L’Amérique c’était les cows boys et les indiens alors imaginer que l’on puisse habiter des haciendas, regarder des danseuses espagnoles et employer des mots espagnols de l’autre côté de l’Atlantique, non impossible !

Bien sûr cela me faisait déjà sourire que personne ne reconnaisse la voix de Don Diego, pas même son père. Quelle classe ce père d’ailleurs ! Trop drôle aussi le cheval surdoué du héros. Cela fait sourire que personne ne grille Bernardo et ses mimiques. Difficile de croire que Diego reste célibataire, et pourtant comme tant de héros solitaires il aurait une bonne excuse : impossible de partager son secret.
Certaines scènes sont assez cruelles, réalistes bien sûr, mais le feuilleton était tout de même destiné à des enfants.

Un jour j’ai entendu à la cantine deux hommes parler de Sergent Garcia ! Cela change des discussions professionnelles barbantes !
Il est vraiment génial ce bon vivant qui prête tant à rire, mais qui reste un homme intègre et pas si stupide qu’on pourrait le croire.

Un dimanche j’ai bien ri toute seule. Le sergent Garcia arrive à la taverne et dit qu’il aimerait maigrir et la servante lui dit :

- On allège pas une barrique en la remplissant sans arrêt !

Ça c’est du bon sens ! Hihi !