Le grand amour, comme tout un chacun, je l’ai attendu, espéré…
J’ai cru cent fois parce que mon cœur s’accélérait, que mes jambes tremblaient que ce petit béguin, oublié si vite c’était ça le grand, le vrai avec un grand A !
Cette recherche d’absolu, cette quête du sublime, qui s’accompagne hélas d’un manque de confiance : si on ne trouve pas, c’est qu’on ne peut pas être aimée, choisie, logique imparable de l’adolescence fragile !
Sait on vraiment ce qu’est l’amour tant qu’on ne l’a pas touché du doigt ?
Et puis il est venu me surprendre un jour, le choc, le raz de marée !
Il a ceci de sublime qu’il a fait fuir mes doutes ! Réciproque ou non, l’amour transforme tout, est plein de certitude, si l’autre n’aime pas, il va à sa perte !
Le chagrin, le deuil, tout le monde le connait, et même si nous avons seulement cru aimer, si nous pleurons un petit béguin, nous sommes tous très doués pour savoir ce qu’est souffrir, bien plus que pour reconnaitre un vrai sentiment, ou savoir le décrire, ou même le reconnaitre chez les autres couples.
Et puis le temps passe.
La sérénité que j’ai gagnée, je ne l’ai jamais perdue. Je ne suis plus en quête perpétuelle.
J’ai aimé, aimer c’est toujours gagner, ne pas le vivre c’eut été pire que tout.!
Bien sur il y a des moments de panique, de blues : Non je ne veux pas finir ma vie seule !
Qui le voudrait ?
Mais dans l’ensemble, je me dis souvent que ce serait mieux avec, mais que je survivrai bien sans.!
Pour l’éphémère, les belles aventures, les merveilleuses histoires d’un soir.
Pour le durable, l’épaule musclée de Gaël.
La tête, le cœur et le corps morcelés, séparés, sans doute, mais ô combien vivants !
Parfois l’amour avec un grand A, ça me parait loin, inaccessible, ça n’arrivera plus, impossible !
De toutes façons il vient tout seul, sans crier gare !
Mais une chose est sure, plus jamais d’ersatz, de compromis, de sentiments tièdes !
L’absolu, le divin sinon rien.!
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