Voilà donc une fin bien à la hauteur de ces vacances plus que ratée. Je rentre dans une voiture de location, Ma sœur me prête sa vieille clio pour retourner chercher Martine (mais surtout ses bagages) le dernier week-end d’aôut.

Je suis déprimée, je vis mal le retour. Tristan est là pour me consoler, mais là aussi je me rappelle tout ce que j’ai fait avec ma voiture… et avec lui !

Le nombre de fois où ma voiture m’a été utile pour le rejoindre.

Je ne peux pas reprendre mes cours de danse, je ne peux pas aller en soirée. Mes amis sont adorables, ils m’emmènent, me ramènent. me proposent toujours.

Mais c’est difficile. Pourtant je ne vais pas travailler en voiture, mais en train.

Pourtant je peux faire mes courses de première nécessité à pied.

Mais la voiture ce n’est pas seulement pour aller d’un point A à un point B, c’est mon indépendance, ma liberté. Ce n’est pas un hasard si chaque fois que nous allons en groupe quelque part, je propose de prendre ma voiture. Je suis trop indépendante, je n’aime pas dépendre des autres.

Puis commence la lecture des annonces et la déprime qui va avec. Ah bon je ne peux avoir que ça avec mon budget ?
Je ne rêve que de racheter la même que la mienne, mais elles ont trop de kilomètres.

Comme d’habitude, certains de mes proches ne comprennent pas que je n’aime que les breaks.

Mais enfin tu n’as plus tes filles, c’est l’occasion de t’acheter une petite.

Sauf que personne ne comprend non plus que je n’aime pas les petites.
Enfin si… Oui on sait tu aimes quand c’est gros !

C’est arrivé fin août. Je remettais toujours au lendemain le fait de raconter mon histoire ici.

C’est sûrement psychologique. C’est seulement maintenant que j’arrive à raconter mon histoire, parce que d’ici quelques jours j’aurais une voiture… Plus de petit lion sur le volant mais je m’habituerai…