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C’était un longère comme on en voit tant en Normandie. Enfin je dis “c’était” mais elle est toujours debout !

Une maison tout en longueur de plain pied, avec des tomettes au sol. La pièce à vivre, (salle à manger) a la même taille que toutes les autres pièces. Elle est collée à la cuisine, pas de salle de bains, ça n’existait pas.

De l’autre côté de la cuisine, une pièce avec une cheminée. Elle a une une fenêtre qui donne dehors, il n’y a que 2 pièces comme ça, toutes les autres pièces ont une porte fenêtre ou une porte pleine.  Une enfilade de porte sur la façade.

Ensuite c’est un couloir, censé servir d’entrée qui sépare les deux chambres. Chambres en enfilade aussi, il faut entrer dans une pour aller dans l’autre, à moins de passer par dehors. La première a une fenêtre, l’autre a une porte fenêtre

La grange est attenante à la salle à manger, séparée par une porte en bois qui coulisse. Le même toit mais pas d’étage et un sol en terre battue. Dehors on entré également par une large et haute porte en bois coulissante.

Au dessus de la maison, un grenier avec des fenêtres dans le toit. Mais pas d’escalier, c’est une échelle, sur le côté de la maison qui donne l’accès.

Bien sûr elle est entourée d’un jardin appelé “cour” avec une mare. Clôturée de hauts murs, avec un portail, une lourde porte en bois. Comme dans beaucoup de ferme, cette porte est rarement fermée.

Et puis des bâtiments, partout. Une immense grange au toit très haut au fond, face au portail. Puis des petits bâtiments en brique avec plusieurs portes. Bergerie peut être ou porcherie, ou locaux pour clapier. Et puis un long pressoir, sur le mur d’enceinte, côté rue, un bâtiment qui n’a que 3 murs, toute la façade est ouverte et elle contient le pressoir bien sûr et d’autres outils agricoles.

Pour l’heure cette maison était abandonnée. Qui ont été les derniers fermiers à l’occuper ?

Elle allait changer la vie de bien de gens, et rendre follement amoureuses toutes les femmes qui en auront franchi le seuil.

à suivre