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Quelque part enfoui dans un coin du cœur, un beau souvenir, une belle histoire d’amour impossible, un beau roman éphémère… Un homme dont on sent qu’il faut l’aimer vite et fort, par toutes les pores de la peau.

On se quitte, on se perd, on pleure, on s’éloigne… Comme dit la chanson même la morale parle pour eux, j’aimerais quand même te dire, tout ce que j’ai pu écrire, je l’ai puisé à l’encre de tes yeux…

Jeune, tu penses que tu es seule à l’avoir gardé au chaud dans ses souvenirs, que pour lui tu n’étais rien qu’une conquête de plus… un numéro sur une  liste… 

Mais tu mûris et on comprend, qu’une histoire on ne l’écrit pas seule.. Et un jour tu le croises de nouveau, trop vite, trop brièvement, mais tu sais que tu es pour lui aussi un souvenir inoubliable…

Le souvenir s’estompe, les années passent. Le plus souvent tu oublies, même si tu n’oublies pas vraiment… Et puis un jour on ne sait pas pourquoi, le souvenir revient…
Et là tu te retrouves comme une ado à chercher un nom dans l’annuaire, puis plus tard les nouvelles technologies aidant, tu cherches encore…

Mais les nouvelles technologies ne trouvent que des homonymes… À quoi bon chercher un numéro de téléphone ? Il vit sûrement en couple, comme tout le monde…

Et puis le temps passe, quel âge peut-il avoir ? Oublie le ! Autant garder les souvenirs de boucles brunes plutôt que d’une calvitie…

Et puis il est venu… tout seul… C’est l’été, la Sauvageonne est toujours là, Louisianne doit être là…

Il pense encore à toi ?  me dit ma sœur, surprise ! 

J’ai pleuré tout l’après midi… Non pas des larmes de tristesse, mais des larmes de joie et d’émotion.

Nous avons échangé nos numéros de portables… Puis nos méls pour nous écrire…

L’homme mystère, l’homme que j’ai tant cherché a un téléphone portable… et une adresse mél !

Il est joignable !
…et plus jamais, aussi longtemps que je vivrai, je ne perdrai ces précieuses infos, même si on ne doit se contacter que tous les 20 ou 30 ans !