Personne n’a jamais cru à l’histoire du cendrier vidé dans les cartons. C’est un peu gros quand même !

L’histoire des bouteilles est aussi spéciale. Martine dit : ils sont bizarres, ceux là ! Ils vendent tout sauf de la viande : des conserves, du foie gras, du champagne ! Qui irait acheter du champagne chez eux, alors qu’il y a le Touprix juste en face ?

Finalement le salon de mon frère a été très vite remis en état.

On ne sait pas trop si les oreilles du gérant ont chauffé. Mais il a eu sur le dos l’assureur de la copropriété, plus bien entendu le propriétaire des murs, qui a exploité la boutique des années sans jamais se fâcher avec les voisins !

J’avais presque oublié cette anecdote, pourtant par un curieux hasard, j’ai écrit le billet sur la place de la gare, sans même y penser.

Et voilà que Cédric m’écrit un mél : reportage sur les pompiers, on voit l’incendie chez nous !

Tout le monde ou presque est au ski. Il s’agit d’une émission en replay, sur une chaîne peu connue. Heureusement prudente je télécharge aussitôt. Deux jours après l’émission n’est plus en ligne.

J’ai adoré l’exagération des reporters. En particulier l’évaluation du prix des dégâts. Manuréva m’a dit qu’il n’y avait aucun reporter : c’était un pompier qui a même tenté de l’interviewer, mais comme elle ne savait pas quoi dire, on ne la voit pas à l’écran.

J’ai bien ri aussi en voyant le patron, celui qui voulait fermer les portes pour éviter la mauvaise pub de sa boutique ! Là non seulement on connaît la ville, mais on voit sa boutique ! Son visage est flouté, mais si on le connaît, on le reconnaît bien !

Je vais couper un petit bout et le mettre ici, car l’émission est longue. Notez comme je vous fais confiance, même si je n’ai jamais caché le nom de ma Ville Natale, vous allez voir presque toute mon intimité !

Les premières images m’ont frappée. On voit les pompiers partir de leur caserne, il fait nuit. Ils prennent la grande avenue, celle que j’emprunte souvent quand je vais danser et quand je reviens.

Et là je retombe amoureuse de ma ville. Quelle ville magnifique sous les lumières ! Quelle chance j’ai d’être née là, d’habiter là !

reportage_pompiers.wmv

Bien que je n’ai pas assisté à l’événement, on peut voir à quel point les reportages sont “bidons”. Il n’y avait pas de journaliste, c’était un pompier qui a du filmer très discrètement (pas de grosse caméra, ni de projo). Personne de ma tribu n’aurait laissé entrer un journaliste pour filmer depuis la fenêtre de mon ancienne chambre… Et je suppose que certains des protagonistes n’ont donné aucune autorisation.

Vous allez sans doute me dire : oui mais un journaliste habillé en pompier ? J’ai des doutes ! Je ne pense pas que les pompiers laissent n’importe qui  monter en haut de la grande échelle, et pour filmer de là haut, il doit être super à l’aise !