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Effectivement, comme le fait remarquer z…  maintenant que je sors beaucoup je fais moins de billets !
Cela dit, je pourrais moi aussi faire la vilaine et faire culpabiser… Hihi ! Car je lis moins les autres blogs, et que là ce n’est pas ma faute, le grand Manitou m’a tout bridé, et je lisais les blogs entre midi et deux. Et quand on commente moins chez les autres, on a moins de commentaires !

Pour le moment je ne me laisse pas abattre, mais bon, quand après trois jours de silence, un billet est publié et que je n’ai qu’un com, je me dis que soit je plie les gaules, soit je refais des billets Q et encore pas sûr que ça marche !

Mais la suite devrait rassurer les lecteurs qui trouvent que je parle trop peu en ce moment… Comment ça tout le monde s’en fout ? Tant pis je continue !

J’ai parlé de mes nouvelles rencontres, des amitiés factuelles. Il y a une chose que je constate, que j’ai pourtant déjà constaté cent fois, ailleurs qu’avec ces amis là !

Pour ça il faut sans doute revenir aux “bases” comme on dit, à la raison d’être de mon blog, à sa devise
Écrire c’est une façon de parler sans être interrompu - Jules Renard

Bien sûr, il y a parler et parler, et moi ce que j’aime c’est raconter des histoires. J’ai la prétention de croire que je ne suis ni barbante, ni inintéressante quand je raconte, que j’y mets les formes, de l’humour, que j’essaye d’intéresser. Et j’ai suffisamment écouté Martine pour savoir combien les digressions, les “bref, euh j’en étais où déjà”… Écouté aussi d’autres personnes qui essayent de vous raconter un film en se prenant les pieds dans le tapis, mais non, pas lui, l’autre, celui du début, euh c’est quoi son nom déjà ? Alors qu’il aurait été si simple de dire des prénoms, donc j’ai suffisamment écouté des gens barbants pour tenter de ne pas faire les mêmes erreurs !

J’ai déjà également raconté combien je suis agacée quand on coupe la parole à quelqu’un qui raconte une histoire, (même si ce n’est pas moi) ou que la personne s’interrompt elle-même ou vous interrompt, mais le pire de tout, c’est qu’elle ne reprenne pas le fil, ou ne vous demande pas la suite !

Autre chose que je reproche souvent à mes filles, je parle, et voilà qu’une sœur se met à parler à l’autre comme si je n’existais pas, ou c’est son petit copain, ou les deux. Mais bon mes filles me connaissent et savent que je réagis très mal ! Je préfère qu’on me dise “on s’en fout ne raconte pas”. Notons tout de même qu’elles ne font pas ça seulement si je raconte des histoires, mais également si je dis “dimanche c’est l’anniversaire de Luigi, Camomille veut savoir si vous venez !”. Et bien entendu, après elles me diront que je ne les ai pas prévenues et que je n’en ai jamais parlé !

Voilà long préambule, comme d’hab !
Vous pouvez allez directement à la conclusion si ça vous chante !

Dans ces nouvelles amitiés, il y a bien sûr plusieurs degrés. Ceux qu’on aime bien, qu’on croise, comment ça va, tu étais en vacances ? Et dont souvent je ne sais ni le métier, ni le nom de famille.

Les moyens-proches, avec qui on partage d’autres choses que les soirées dansantes, et les vrais avec qui on a des affinités.

Et c’est là que la bât blesse, je dirais !

Je mets Joseph un peu à part, je n’ai rien à lui reprocher.

J’ai constaté ce phénomène avec les autres. Les “vrais” si on veut. Pas de soucis si on parle de nos centres d’intérêts communs qui peuvent être nombreux. La danse, les enfants, voitures ou motos car nous avons des motards dans le groupe, musique, nouvelles technos, photos enfin il y a en a ! 

Pas de soucis non plus quand je raconte (ou l’un de nous) une soirée à ceux qui n’étaient pas là : on parle de nos relations communes, d’un cours, d’un prof… On parle de lieux, de personnes que tout le monde connaît.

Là où ça se complique, c’est quand j’ai envie de raconter une anecdote qui ne concerne que moi. Un truc amusant qui m’est arrivé parce qu’on parle de mojito. Une histoire pas forcément longue mais que j’ai envie de partager. Là je constate le même travers qu’avec mes filles, des conversations “par dessus” mon monologue, ou si c’est en tête à tête,  la chose que je déteste aussi : “oui moi aussi ça m’est arrivé” quand on sent que l’autre n’a rien écouté, car il (elle) pensait à ce qu’il allait dire après.

Comme je suis relativement intelligente (j’en entends qui rigolent) je me dis que le mieux est de perdre cette habitude (pas simple). Comme je suis relativement intuitive, je constate qu’on m’a rarement posé des questions. On sait que j’ai des filles car j’en ai parlé, mais une seule personne m’a posé la question : un homme, si si !

Quelque part tout ça laisse un goût amer dans la bouche, car je me dis que je rêve toujours secrètement de la même chose : que quelqu’un s’intéresse vraiment à moi !

Je rêve du grand amour, quelle naïve ! 

La conclusion à laquelle je suis arrivée, c’est que j’ai encore et toujours besoin de mon blog !
Et je voudrais bien être assez mûre et avisée, pour ne plus tomber dans ce travers : c’était marrant, je l’ai raconté dans mon blog (sans être interrompue), j’ai envie de le raconter oralement !

Mûre et avisée ? Non je crois que c’est sage le mot ! Sage, posée, voilà !