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Souvenez vous de ce billet : Je vous préviens, les filles ! 

Si, si vous pouvez relire, ce n’est pas un billet long ! 

J’y repense souvent en souriant ! Une chose est sure, numéro un : je n’ai pas trouvé mon premier cheveu blanc !  

Numéro deux : On ne peut pas dire que c’est définitif, mais presque, Artémis n’a pas encore de chez elle, n’a pas tout emmené, mais elle et Jérémy sont le plus souvent loin que près…

Et alors ? Alors je ne sais pas trop ! C’est encore récent ! Il arrive que mes filles me manquent, mais tout va si vite, je me lève, je vais travailler, je rentre, je ressors… Le week-end je me pose un peu. Là où elles me manquent le plus, c’est lors des fêtes de famille. Si à table je suis placée à côté de quelqu’un qui ne me parle pas plus que ça, je me dis qu’avec mes filles je ne m’ennuierais pas…

Et puis quand elles sont là, ou plutôt ils, parce qu’ils sont nombreux, le rythme change, il faut faire des courses tout le temps, ranger tout le temps. Nous passons des moments super, il y a bien sûr quelques accrochages avec mes filles, forcément, je reste leur mère, et elles restent mes filles…
Et quand ils s’en vont, finalement je suis contente de retrouver ma tranquillité ! 

Et puis mes filles sont bien, heureuses ! Toutes les deux avec un amoureux qu’elles aiment et qui les aiment ! Il arrive encore qu’elles aient des petits soucis et m’appellent, mais dans l’ensemble, tout va bien ! 

Numéro trois :   Pas encore mais pré… ça vous dire quoi pré ? Pas grand chose ! Que les hormones ne savent pas trop ce qu’elles veulent, que j’ai toujours des boutons au menton tous les mois, qu’elles arrivent quand elles veulent ou pas du tout !  Symptômes bizarres ?  je ne connais pas, ni bouffées de trucs, ni migraines, ni vertiges…
Ma grande peur était la sécheresse, (je ne vous dis pas où) et bien de côté là, tout fonctionne à merveille !

Et la déprime : Et bien non, je ne déprime pas ! Il m’arrive de m’ennuyer de mes filles, il m’arrive de me demander ce que sera mon avenir, mais sans le voir pour autant en noir, je me dis que la vie est pleine de surprises. J’adore mes amis, mais je ne me demande plus (comme avant) si je vais les perdre de vue, si un jour je vais regretter une période de ma vie… 

Je me dis qu’il y en aura d’autres et que si j’ai pu me constituer un cercle d’amis, c’est que je pourrais le refaire encore et encore, sur une île, au pôle Nord, à l’étranger, j’aurais une bande, je ne resterai pas seule, ce n’est pas mon truc, et je plais aux gens, chose découverte tardivement ! 

Quand au grand amour, à l’amour avec un grand A :  Je découvre, ou plutôt je re-découvre à quel point je suis pudique, à quel point je refuse de parler de sentiments, pire qu’un homme, pire que lui ! À quel point je n’ai pas envie de prononcer des mots définitifs !
J’ai passé trop d’années à me masquer mes sentiments !

Au début parce que j’avais peur, parce que je n’étais pas en confiance (je suis toujours comme ça en début de relation) j’en parlais trop.
Alors que ce n’est pas moi. Moi j’ai un jardin secret, moi je n’aime pas parler… 

J’ai trop parlé, alors je ne dis plus rien. Chaque histoire est unique, chaque personne est unique.
Ma propre histoire est un roman, et son histoire à lui est exceptionnelle aussi, même si ça ne se voit pas au premier regard. 

Alors oui je pense souvent à ce billet, mais j’en ris plutôt !