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En stage avec le premier de la classe, mais c’était trop long comme titre de billet ! 

Je suis partie en week-end, en stage de survie en milieu hostile avec Benoït. Pour simplifier nous n’avons pris qu’une voiture, la mienne.

Je dis à Martine, toute fière de moi que je pars en week-end avec un très bel homme. C’est lui qui a tout organisé, l’inscription au stage, la gestion des chambres. Nous savons que c’est dans un gîte et que nous dormirons peut-être dans une chambre de 10.

Deux autres amies de Benoît doivent nous rejoindre. Nous arrivons sur place, il fait un temps magnifique. Nous avons garé la voiture plus loin, nous ne savions pas qu’il y avait un parking privé derrière l’ancienne ferme, il est caché. Mais je n’ai plus le courage de bouger après 2 h de route, Benoît va lui même déplacer la voiture et décharger nos sacs ! Waouw que c’est bon de voyager avec un homme ! 

C’est le moment de la répartition dans les chambres. Nous serons à 3 dans une chambre, Benoît, Rosa, une amie à lui et moi. 

C’est l’heure de l’apéritif. Le temps de faire connaissance. Benoît discute avec son amie Rosa qu’il connaît depuis bien plus longtemps que moi. Pourtant c’est avec moi qu’il est le plus souvent, et je constaterai tout le week-end qu’il est plus proche de moi, que d’elle. Il est charmant comme d’habitude, il vient régulièrement me parler, veille à ne pas me laisser seule. Il gère tout, et ça fait du bien de se reposer sur un homme. Il garde la clé de la chambre, choisit nos places à table. 

Les cours commencent. Benoît me dit que certains ne l’intéresse pas. Il va se promener. Mais finalement il me rejoint avant la fin. Lors du deuxième cours de l’après midi, je suis épuisée, je me suis couchée tard la veille, lui aussi d’ailleurs. Nous allons à la chambre où il veut se reposer, moi je me connecte sur Internet. Il me parle un peu avant de sombrer, et finalement je m’écroule aussi, nos lits sont côte à côté séparés par une table de nuit. 

Je me réveille à temps pour le cours suivant, je me lève sans faire de bruit. Mais il a entendu et il se lève aussi. Rosa nous attend, elle dit qu’elle nous a cherché partout. 

Puis le week-end se poursuit. L’apéritif du soir, puis le repas.

Souvent tout en discutant avec d’autres, Benoît met la tête sur mon épaule, me fait des câlins, réclame un bisou ou un massage des épaules.

Et enfin la soirée dansante. Rosa part se coucher très vite. Pour ma part je suis trop épuisée pour en profiter. Je danse un peu seule mais le cœur n’y est pas. J’ai sympathisé avec deux filles, mais ça ne suffit pas pour me motiver. 

Quand les danses latino arrivent, Benoît m’invite. La deuxième fois je ne sens plus mes jambes, mais je n’ai aucune envie de refuser ce plaisir. Plus tard je le regarde danser avec admiration, un tel talent, c’est rare !

Quand je lui dis que je vais me coucher, il me propose une dernière danse pour la route. Au final je n’aurais dansé qu’avec lui.

Je vais me coucher, lui se couchera beaucoup plus tard.

Le lendemain matin, je me lève tôt. Rosa et Benoît dorment encore. Je vais dans la salle à manger où je déjeune seule. Je papote un peu quand même, mais toutes les personnes avec qui j’avais sympathisé sont encore au lit.

Puis je vais me promener un peu dehors. Il pleut, je prends quelques photos. Benoît m’avait dit qu’il se levait tard en général le dimanche, je ne m’attendais pas à le voir avant le repas du midi.

Quand je rentre dans la salle à manger, il y a encore beaucoup de gens attablés. Et je vois Benoît venir vers moi, je m’étonne : “tiens tu es debout ?”, et je m’approche pour lui faire un bisou, lui aussi bien sûr. Juste une bise sur la joue, pas la bise.
À ce moment là je sens toutes les têtes se tourner… et je les entends presque penser : “ils sont ensemble ou pas ?”, C’était le moment de vérifier.
Cependant vu l’angle de vue et la rapidité du baiser, pas sûr que les curieux n’aient été satisfaits !